
Mais l'histoire de Sury ne s'écrit véritablement qu'à partir de la fin du XIe siècle quand, à la veille de son départ à la croisade, un comte de Forez, Guillaume III, cède ses droits sur l'église de Surieu à l'abbaye de l'Ile-Barbe.
Cette église était dédiée à saint André. Située dans l'enceinte du château, elle aurait emprunté son nom au prieuré de Saint-André-les-Olmes, devenu celui de Saint-Rambert quand on y transféra depuis le Bugey les reliques de ce saint (lire Histoire de Saint-Just-St-Rambert).
L'église paroissiale actuelle, placée sous le même vocable, date du XVe siècle. Construite au nord de l'ancienne église, elle a été agrandie au XVIIe et modifiée au XIXe. Une tour ronde qui abritait l'ancienne sacristie s'élevait autrefois devant sa façade. Elle a été démolie au milieu du XVIIIe siècle. Son portail, que domine une rosace, comporte cinq voussures. Son clocher mesure 35 mètres et contient cinq cloches dont deux du XVIe, l'une ayant été offerte par Louise de Savoie, mère de François Ier. L'église conserve sculptées dans la pierre des clés de voûte de sa nef les armes des familles qui la financèrent: les trois coquilles (d'or) des Rochefort -Beauvoir et la croix ancrée (de sable) des La Bastie. A remarquer encore la clôture en pierre en forme d'arbres de Jessé de la baie Sud et les piliers sans chapiteau, dits en palmier.
Il existe également une chapelle, dédiée à saint Etienne et qui se trouve dans le cimetière. Son origine est incertaine. Elle remonterait au XIIe siècle au plus tard, d'après l'abbé Relave. Sa première mention, comme église, date de l'an 1312 d'après le Dictionnaire topographique du département de la Loire, : Ecclesia Sancti Stephani Syuriaci Comitali. Elle ne doit pas son nom au premier martyr de l'Eglise mais à Etienne, évêque de Lyon au Ve siècle de notre ère qu'une tradition fait naître à Sury. Relave toujours, qui fut curé de Sury, rappelle que la cité conserve (conservait ?) comme relique les restes de la ceinture de ce bienheureux. D'où l'on a extrapolé qu'il était Forézien... Au dessus de sa porte, une baie ajourée dessine des rayons en quart de cercle qui semblent former deux S entrecroisés, les initiales peut-être de "Sancto Stephano".
Cette église était dédiée à saint André. Située dans l'enceinte du château, elle aurait emprunté son nom au prieuré de Saint-André-les-Olmes, devenu celui de Saint-Rambert quand on y transféra depuis le Bugey les reliques de ce saint (lire Histoire de Saint-Just-St-Rambert).

L'église paroissiale actuelle, placée sous le même vocable, date du XVe siècle. Construite au nord de l'ancienne église, elle a été agrandie au XVIIe et modifiée au XIXe. Une tour ronde qui abritait l'ancienne sacristie s'élevait autrefois devant sa façade. Elle a été démolie au milieu du XVIIIe siècle. Son portail, que domine une rosace, comporte cinq voussures. Son clocher mesure 35 mètres et contient cinq cloches dont deux du XVIe, l'une ayant été offerte par Louise de Savoie, mère de François Ier. L'église conserve sculptées dans la pierre des clés de voûte de sa nef les armes des familles qui la financèrent: les trois coquilles (d'or) des Rochefort -Beauvoir et la croix ancrée (de sable) des La Bastie. A remarquer encore la clôture en pierre en forme d'arbres de Jessé de la baie Sud et les piliers sans chapiteau, dits en palmier.

Il existe également une chapelle, dédiée à saint Etienne et qui se trouve dans le cimetière. Son origine est incertaine. Elle remonterait au XIIe siècle au plus tard, d'après l'abbé Relave. Sa première mention, comme église, date de l'an 1312 d'après le Dictionnaire topographique du département de la Loire, : Ecclesia Sancti Stephani Syuriaci Comitali. Elle ne doit pas son nom au premier martyr de l'Eglise mais à Etienne, évêque de Lyon au Ve siècle de notre ère qu'une tradition fait naître à Sury. Relave toujours, qui fut curé de Sury, rappelle que la cité conserve (conservait ?) comme relique les restes de la ceinture de ce bienheureux. D'où l'on a extrapolé qu'il était Forézien... Au dessus de sa porte, une baie ajourée dessine des rayons en quart de cercle qui semblent former deux S entrecroisés, les initiales peut-être de "Sancto Stephano".

Signalons enfin qu'il existait un petit oratoire dédié à la sainte Vierge. Il était annexé à l'Hôtel-Dieu, construit au XIVe siècle - sous Jean Ier de Forez sans doute. Cet oratoire fut transformé au XVIIe siècle en un sanctuaire ouvert à tous les habitants et placé sous le vocable de Notre-Dame de la Mercy (de Pitié). Devenu prieuré, il fut rattaché à la Chaise-Dieu et vendu comme bien national à la Révolution.
Outre les deux églises et le château, propriété privée mais qui se visite (lire notre article), on peut voir à Sury la Maison Delosme et le passage dit "de la voûte basse". Construit dans la deuxième moitié du XVe siècle, il arbore au dessus de son arc en ogive, le blason bien connu en Forez, quoiqu'il ait été martelé ici, des Ducs de Bourbon. La partie supérieure, avec sa niche et la statue de la Vierge, date du XVIIIe siècle. On la doit à un notable suryquois: Me Mathieu Delosme. La statue est du XIXe siècle. La porte à gauche est joliment timbrée d'un bouquet de feuilles. Elle donnait accès au local de réunion de la société des prêtres dont les premiers statuts dataient des années 1470.
Propriété de la commune, la Maison Pommerol est une maison à colombages en bois. C'est une des plus anciennes de la cité mais la date de sa construction n'est pas connue. Elle porte le nom d'un de ses propriétaires au XIXe siècle.

Une autre maison à noter est celle où vit le jour Antoine Blanc, premier évêque de la Nouvelle-Orléans. Elle est située à côté de la porte dite "du cloître", ouverte probablement dans la première enceinte de ville au XIIIe siècle puis modifiée aux XIVe et XVe siècles.
Cette porte est située en face d'une maison à tourelle datée du XVe siècle qui porte le nom de la famille du Saix (ou du Says). Des du Says, l'abbé Relave écrivit qu'ils furent à Sury "avec les Rostaing, les grands notaires de ce siècle-là , de même que les la Veuhe y furent les grands marchands".
Il existe une autre porte dite "d'Amancieux" qui ouvrait la ville du côté de Montbrison. Elle a été remaniée à la fin du XVIe siècle. Deux autres portes, dont celle dite "du Fort" ont été démolies au XIXe siècle.

Outre les deux églises et le château, propriété privée mais qui se visite (lire notre article), on peut voir à Sury la Maison Delosme et le passage dit "de la voûte basse". Construit dans la deuxième moitié du XVe siècle, il arbore au dessus de son arc en ogive, le blason bien connu en Forez, quoiqu'il ait été martelé ici, des Ducs de Bourbon. La partie supérieure, avec sa niche et la statue de la Vierge, date du XVIIIe siècle. On la doit à un notable suryquois: Me Mathieu Delosme. La statue est du XIXe siècle. La porte à gauche est joliment timbrée d'un bouquet de feuilles. Elle donnait accès au local de réunion de la société des prêtres dont les premiers statuts dataient des années 1470.
Propriété de la commune, la Maison Pommerol est une maison à colombages en bois. C'est une des plus anciennes de la cité mais la date de sa construction n'est pas connue. Elle porte le nom d'un de ses propriétaires au XIXe siècle.


Une autre maison à noter est celle où vit le jour Antoine Blanc, premier évêque de la Nouvelle-Orléans. Elle est située à côté de la porte dite "du cloître", ouverte probablement dans la première enceinte de ville au XIIIe siècle puis modifiée aux XIVe et XVe siècles.
Cette porte est située en face d'une maison à tourelle datée du XVe siècle qui porte le nom de la famille du Saix (ou du Says). Des du Says, l'abbé Relave écrivit qu'ils furent à Sury "avec les Rostaing, les grands notaires de ce siècle-là , de même que les la Veuhe y furent les grands marchands".
Il existe une autre porte dite "d'Amancieux" qui ouvrait la ville du côté de Montbrison. Elle a été remaniée à la fin du XVIe siècle. Deux autres portes, dont celle dite "du Fort" ont été démolies au XIXe siècle.
