Wednesday, December 06, 2023

Poilus devenus aviateurs au cours de la Première Guerre Mondiale, originaires, ayant vécu, décédés ou inhumés dans le département de la Loire.

Contribution à  la Mémoire Aéronautique - Groupement Antoine de Saint-Exupéry - Les Vieilles Tiges

 

REYMOND, Emile

Emile Reymond naît à  Tarbes d'une famille montbrisonnaise le 2 avril 1865. Après des études en région parisienne, il cherche sa voie et c'est vers la médecine qu'il  se dirige. A partir de 1903, il se dévoue auprès des malheureux. A la mort de son père en 1905, il se fait élire sénateur de la Loire. Mais il a une passion pour l'aviation ; il est breveté pilote sur monoplan Blériot n° 206 le 29 août 1910. Il participe à  quelques meetings et survole Montbrison en 1911, après un vol de Paris à  Montbrison. Il ne cesse d'oeuvrer pour la création d'une aéronautique militaire. Mobilisé, c'est lors d'une mission que son appareil en panne tombe sous le feu de l'ennemi. Le pilote est tué et Emile Reymond, observateur, est grièvement blessé. Il décède le 21 octobre 1914 à  l'hôpital de Toul (Meurthe-et-Moselle). Il repose au cimetière de Montbrison.

BERTHON, Casimir, Etienne, Vincent, est né le 5 avril 1870 à  Saint-Etienne.

Casimir Berthon, engagé volontaire, entre à  l'Ecole spéciale militaire en octobre 1889 et en sort en septembre 1891 avec le grade de sous-lieutenant. Affecté au 89ème régiment d'Infanterie  il est promu lieutenant en octobre 1893. Au cours de sa longue carrière militaire, il assurera brièvement des postes dans l'aéronautique. Le 23 janvier 1914, il est mis hors-cadre à  l'aéronautique militaire et affecté au 1er groupe d'aviation pour être commandant en second. Promu chef de bataillon en juin 1914, il est maintenu dans ses fonctions. Le 21 août 1914, il devient chef du service  d'observations aériennes à  Maubeuge. Ultérieurement, il assume des postes à  l' état-major. Il décède le 23 septembre 1928 à  l'hôpital militaire de Lille (Nord).

CELLIERE, Jean, Hilaire, est né le 24 septembre 1879 à  Saint-Etienne.

Fils de Jean Cellière et de Marie Colomban. Appelé au 16ème régiment de train des équipages, le 22 novembre 1900. Nommé maréchal des logis le 19 octobre 1902.  Sténographe de profession avant guerre. Mobilisé en août 1914 au 19ème régiment du train des équipages. Passé à  l'aviation comme élève pilote, le 6 juillet 1915. Brevet de pilote militaire n° 1594 obtenu à  l'école d'aviation militaire d'Etampes le 18 septembre 1915. Pilote de l'escadrille MF 63 du 5 novembre 1915 au 16 janvier 1917. Blessé au combat le 12 mars 1916. Moniteur de pilotage de l'école d'aviation d'Avord à  partir du 16 janvier 1917. Médaille militaire le 25 mars 1916 et croix de guerre le 25 mars 1916. Une citation à  l'ordre de l'armée : " Pilote de grande valeur joignant aux qualités professionnelle beaucoup de sang-froid et d'allant. A livré de nombreux combats, notamment le 23 janvier 1916, jour où il n'a pas craint de se battre contre trois avions ennemis et le 8 mars où il a combattu contre quatre avions. Grièvement blessé au cours d'un combat, le 12 mars 1916, a néanmoins réussi à  ramener son appareil dans nos lignes."

SAINT-ANDRE, Marcel, Georges, est né le 20 septembre 1884 à  Montargis (Loiret).

Marcel Saint André, bien que né dans le Loiret, appartient au Bureau de recrutement de Saint-Etienne.

Son père Jean-Marie Saint André est alors capitaine au 89ème régiment d'infanterie. Ce dernier est né en 1845 à  Saint-Denis-de-Cabanne dans la Loire d'où est originaire sa famille maternelle. Il décède le 28 juillet 1900 à  Saint-Etienne où réside alors la famille Saint-André.

Marcel Saint-André s'engage dans l'Armée en 1904. Il est affecté au 16ème régiment d'infanterie. Promu caporal, puis sergent, il rejoint le bataillon de sapeurs aérostiers en 1912, puis le 1er groupe aéronautique en 1913. En 1914, il est nommé adjudant, puis passe au 2ème groupe aéronautique avec le grade de sous-lieutenant. Du 1er février au 6 septembre 1915, il est pilote à  l'escadrille MF 22 basée à  Châlons en Champagne. Il rejoint l'escadrille MF 96 envoyée aux Dardanelles. Son avion Farman 111, piloté par le sergent Henri Dumas est pris dans les remous et chute en mer au large de Mandras (Turquie), le 26 août 1915.

VERNAY, Stéphane, est né le 12 octobre 1884 à  Roanne.

Stéphane Vernay s'engage au 10ème régiment de cavalerie à  Lyon le  4 octobre 1913. Au début de la guerre, il est sergent. Sur sa demande, il est affecté à  l'Ecole d'aviation de Dijon le 20 Septembre 1915, puis à  l'Ecole de pilotage d'Etampes où il est breveté pilote militaire le 19 janvier 1916 sous le n° 2439, et breveté pilote FAI le 4 février 1916 sous le n° 2882. Le sergent-chef Vernay est intégré à  l'escadrille F 14, le 26 avril 1916, sur le terrain de Corcieux dans les Vosges. Le 25 mai 1916, au retour d'une mission de reconnaissance, l'appareil qu'il pilote est déporté par une rafale de vent. L'appareil se retourne et s'écrase au sol, le tuant ainsi que que son lieutenant-observateur.

COLCOMBET, François, est né le 17 juin 1885 à  La Talaudière.

Maréchal des logis à  l'Ecole de pilotage d'Ambérieu en Bugey, François Colcombet trouve la mort, le 20 mai 1916 à  Ambérieu en Bugey, lors de la chute de son avion en service aérien commandé.

DUBUIS, Louis, est né le 13 avril 1888 à  Roanne.

Fils de Jean-Marie Dubuis et de Jeanne Tournaire. Appelé au 98ème RI de Roanne, le 7 octobre 1909, il est nommé caporal, le 22 février 1910, puis sergent, le 1er octobre 1910. Détaché dans l'aviation, le 8 décembre 1913 comme élève pilote, il est incorporé officiellement dans ce corps à  partir du 6 juin 1914. Brevet de pilote militaire n° 477 en date du 1er juillet 1914. Insigne de pilote militaire n° 2588. Pilote breveté à  la 21ème section du camp de Châlons du 25 juillet au 2 août 1914. Pilote de l'escadrille V 14 du 2 août au 31 décembre 1914. Pilote de l'escadrille VB 101 du GB 1 du 1er janvier au 1er juillet 1915.   Pilote de la section avions canons du GB 3 du 2 juillet au 31 août 1915. Lieutenant commandant la section d'avions canons 8 et 9 du 1er au 24 septembre 1915. Lieutenant commandant l'escadrille VC 111 du 25 septembre 1915 au 3 février 1917. Lieutenant commandant l'annexe du RGAé de Luxeuil du 4 février au 2 mars 1917. Lieutenant commandant les escadrilles BM 120 et 121 du 3 mars au 22 avril 1917. Lieutenant adjoint au commandant du GB 1 du 23 avril au 25 mai 1917. Capitaine commandant le parc 103 du 26 mai au 10 octobre 1917. Capitaine adjoint au commandant de l'école de Sommesous (CIAO) du 11 octobre 17 au 12 février 1918. Capitaine chef du service avion adjoint au commandant de la RGAé du 13 février à  octobre 1918. Capitaine commandant l'annexe RGAé de Saint-Dizier et de Malzéville de octobre 1918 à  juillet 1919. Médaille Militaire, Croix de Guerre 1914/1918, Louis Dubuis décède à  Neulise le 3 mars 1964.

PERRIN, Michel, est né le 14 mars 1888 à  Saint-Genest-Lerpt.

Il débute la guerre au 79ème régiment d'infanterie coloniale, puis devient sergent-mitrailleur à  l'escadrille 51. Michel Perrin trouve la mort, le 5 juin 1918, des suites de blessures de guerre à  l'ambulance 15/22 à  Louvas (Marne).

DRESSY, Jean, est né le 27 mars 1889 à  Saint-Romain-le-Puy.

Soldat mitrailleur à  l'escadrille N 124, il meurt en combat aérien le 23 avril 1917 à  l'est de Grugies (Aisne).

JAILLER, Lucien, est né le 23 novembre 1889 à  Roanne.

Fils d'Antoine Jailler et de Agathe Chatelus. Mécanicien de profession avant guerre. Engagé au 2ème groupe d'aviation de Bron à  compter du 8 octobre 1911. Brevet de pilote militaire n° 349 obtenu à  l'école de Pau, le 25 août 1913. Pilote de l'escadrille BL 9 d'avant le début de la guerre au 5 octobre 1914. Affecté à  la réserve de Tours à  compter du 5 octobre 1914. Nommé caporal, il est pilote à  l'escadrille N 15 / SPA 15 du 29 mars 1915 au 3 novembre 1917. Hospitalisé à  l'hôpital de St-Pol à  compter du 18 mai 1915. Médaille Militaire et citation à  l'ordre de l'armée en mai 1915. Nommé sergent, puis adjudant, le 21 janvier 1916. Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à  l'ordre de l'armée, le 12 juillet 1916. Il a remporté 12 victoires homologuées. Pilote réceptionnaire de la société Henriot à  compter du 18 décembre 1917.

Citation :"Le 16 mai 1915, n'a pas hésité avec un mousqueton à  attaquer un avion allemand armé d'une mitrailleuse qui survolait nos lignes; après un combat de 20 mn, où il fit preuve des plus brillantes qualités de courage, a dû abandonner la lutte, atteint de 2 balles dans la cuisse; a montré la plus grande énergie en atterrissant normalement malgré sa blessure, et bien que son avion ait été atteint dans ses parties essentielles. Pilote de premier ordre dont la modestie égale la bravoure. Vient de livrer une série de combats aériens où il a toujours eu l'avantage. le 8 mars1916, a attaqué un avion ennemi dans ses lignes et l'a forcé à  atterrir près des tranchées. Le 18, a attaqué 3 LVG et les a mis en fuite, bien qu'ayant reçu une balle dans son moteur. Le 1er avril, a combattu un autre avion à  Etain-Spincourt et l'a forcé à  atterrir. le 4, a abattu un LVG qui est tombé dans ses lignes. A effectué 232 heures de vol au-dessus de l'ennemi et livré 27 combats aériens. Le 8 mars 1916, a forcé un avion à  atterrir dans les lignes allemandes. Les 1er et 4 avril, a attaqué et abattu deux autres appareils ennemis; le 26 juin, a descendu en flammes après l'avoir attaqué à  600 mètres d'altitude. Déjà  deux fois cité à  l'ordre de l'armée et décoré de la Médaille Militaire pour actions d'éclat."

Lucien Jailler décède le 2 juin 1921 à  Saint-Léger-sur-Roanne et repose dans l'ancien cimetière Saint-Claude à  Roanne.

NEYRAND, François, est né le 20 février 1890 à  Saint-Chamond.

Il débute la guerre au 17ème régiment d'artillerie, puis comme lieutenant pilote à  la 113ème escadrille. Il décède des suites de ses blessures après la chute de son avion le 14 août 1918 dans la région de Plainval (Oise).

DELORME, André, Jean , est né le 7 juin 1890 à  Terrenoire.

Ingénieur-mécanicien. Entré en service actif dans l'infanterie le 1er octobre 1911. Observateur d'artillerie jusqu'au 26 janvier 1915. Brevet de pilote militaire  n° 1037 obtenu à  l'école d'aviation militaire de Pau, le 5 juin 1915. Pilote de l'escadrille C 56 du 21 juin au 11 octobre 1916. Blessé le 30 juillet dans un combat aérien. Evacué sur l'hôpital de Châlons-sur-Marne du 31 juillet au 26 août 1916. En convalescence du 27 août au 26 septembre 1916. Rejoint l'escadrille le 27 septembre 1916. Pilote de l'escadrille N 38 du 11 octobre 1916 au 14 janvier 1917, date de sa mort. Le sous-lieutenant Delorme décède des suites d'un accident aérien, aux commandes d'un Nieuport 17, à  l'ambulance (hôpital de campagne) 7/2, de Cuperly (Marne), le 14 janvier 1917. Chevalier de la Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre - 5 citations à  l'ordre de l'armée. Il repose dans le cimetière du Soleil à  Saint-Etienne.

Citation : "Pilote d'une rare énergie. Le 25 janvier 1916, a accompli successivement deux missions photographiques importantes. Au cours de la première, l'avion a été sérieusement atteint, et au cours de la deuxième, mis hors de service par des éclats d'obus. A exécuté cependant sa mission et combattu trois appareils allemands qui ont abandonné la lutte. Pilote d'une audace et d'un sang-froid remarquables. Prépare minutieusement et avec beaucoup d'initiative les missions qu'il exécute ensuite avec une énergie remarquable. Le 6 février 1916, est descendu à  700 mètres pour bombarder une gare importante où il a causé un incendie et une explosion. Son passager blessé, a volé plus d'une heure dans les nuages complètement perdu en pays ennemi et a réussi, à  bout d'essence, à  atterrir dans nos lignes. Pilote de valeur exceptionnelle. Le 29 février 1916, au cours d'une reconnaissance à  longue portée, a engagé un combat rapproché avec 3 avions de chasse ennemis. Son passager étant blessé, a continué la lutte en tirant lui-même avec une mitrailleuse de secours, tout en pilotant. Grâce à  son adresse, a su décourager ses poursuivants et rentrer dans nos lignes. Officier d'élite, s'est distingué par sa vaillante conduite dans l'infanterie pendant les combats du début de la campagne au cours desquels il a été 2 fois blessé. A fait preuve ensuite comme pilote en avion, des plus belles qualités de bravoure, de dévouement et d'audace. Le 28 mai 1916, après avoir exécuté un bombardement très loin en arrière des lignes, a été attaqué par un avion de chasse allemand; l'a abattu en flammes et est rentré à  l'escadrille avec son appareil criblé de balles. Déjà  médaillé militaire et cité 2 fois à  l'ordre de l'armée. Envoyé en reconnaissance, le 18 juin 1916, a livré un premier combat à  un Aviatik ennemi, l'a obligé à  rebrousser chemin. Attaqué à  18 km en arrière des lignes par 3 Fokker ennemis qui le prenaient par derrière et de flanc, leur a vaillamment fait face en confiant les commandes de son appareil à  son mitrailleur pour pouvoir se servir de la mitrailleuse arrière. Le mitrailleur étant mortellement blessé et tombé dans la carlingue, a repris les commandes de l'appareil et a continué à  se battre. deux des appareils ennemis ayant abandonné la lutte faute de munitions, a pu, tout en pilotant, continuer à  tirer derrière lui et abattre le dernier ennemi. Est rentré à  l'escadrille, son mitrailleur frappé à  mort, ayant lui-même ses vêtements troués par les balles, son appareil complètement criblé. déjà  cité quatre fois à  l'ordre."

BARNAY, Henri, Philippe, est né le 6 janvier 1891 à  Roanne.

Service militaire au 6ème régiment de génie. Profession avant guerre: mécanicien électricien. Brevet de pilote militaire n° 882 obtenu à  l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er mai 1915.  Pilote de l'escadrille MF 98 T d'Orient du 7 juin au 17 novembre 1915. Pilote de l'escadrille N 37 du 17 janvier 1916 au 3ème ou 4ème trimestre 1916. Nommé Adjudant le 21 juin 1916. Après guerre, il tiendra l'hôtel-brasserie de la gare à  Pagny-sur-Moselle. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il aide des prisonniers évadés. Arrêté en février 1944, incarcéré à  Nancy, puis déporté en Allemagne. Henri Barnay décède au camp de prisonniers d'Hambourg-Neuengammen le 11 juin 1944.

BERGER, Jean-Baptiste, est né le 25 janvier 1891 à  Saint-Etienne.

Jean-Baptiste Berger est mécanicien lors de la mobilisation en août 1914. Il était parti comme mécanicien au 2ème Groupe d'Aviation à  Bron. C'est sur le front qu'il a conquis ses différents grades et la Croix de guerre avec cette magnifique citation:

Le colonel chef d'état major de la 5ème Armée, cite à  l'ordre de l'armée, Berger Jean-Baptiste, sergent pilote à  l'escadrille: «Excellent pilote, volontaire pour toutes les missions périlleuses, a accompli outre son service normal d'escadrilles, plusieurs bombardements de nuit sur un point spécialement défendu. Le 20 décembre 1916 a eu, en exécutant un bombardement à  très basse altitude, une hélice brisée et a réussi, à  force de sang-froid, à  ramener son appareil dans nos lignes».

L'Adjudant-chef pilote Jean-Baptiste Berger, au CIAO, est grièvement blessé lors d'un bombardement ennemi  le 24 juillet  et décède de multiples blessures par éclats de bombes d'avion à  l'hôpital du Camp de Mailly, le 25 juillet 1918.

BOUCHARD, Fernand, Marie, est né le 21 février 1891 à  Charlieu.

Fils de François Bouchard et d'Ernestine Gauthier. Profession avant guerre: employé de banque. Engagé (service militaire) au 4ème régiment de chasseurs à  cheval le 12 mars 1909. Nommé maréchal des logis le 4 mars 1914. Mobilisé au 13ème régiment de hussards en août 1914, puis au 81ème régiment d'artillerie lourde. Passé à  l'aviation comme élève pilote le 28 février 1917. Brevet de pilote militaire n° 6505 obtenu à  l'école d'aviation militaire d'Etampes le 23 mai 1917. Stage de transformation à  l'école d'aviation militaire de Châteauroux. Pilote de l'escadrille F 45 / AR 45 / BR 45 du 28 septembre 1917 au 19 mars 1919. Stage à  la RGA du 12 janvier au 2 février 1918 et au GDE du 7 au 12 février 1918. Nommé adjudant le 1er août 1918. Sur Breguet XIV, le 14 août 1918, lors d'une mission de reconnaissance avec le Lieutenant Pollet, son appareil est abattu. Il est cité à  l'ordre de l'armée le 9 septembre 1918. Stage à  Villacoublay du 9 au 27 février 1919. Muté à  la 43ème compagnie d'ouvriers d'aviation, le 19 mars 1919 - Croix de Guerre avec étoile - Une citation à  l'ordre de la division le 18 novembre 1914.

STRIBICK, Emile, est né le 21 mai 1891 à  Saint-Etienne.

Emile Stribick est breveté pilote n° 1465 le 7 novembre 1913. Pilote à  l'escadrille MF 19 au début de la guerre, le sous-lieutenant Stribick, à  bord de son appareil, avec pour mécanicien David, fut le premier aviateur français à  abattre un Taube allemand le 24 octobre 1914.  Le 12 mars 1916, il abattait un second appareil. Il est cité deux fois et décoré de la Légion d'Honneur en 1915. En avril 1918, il combat sur le front russe. Il meurt  accidentellement à  Trappes (Seine et Oise) après avoir été engagé en qualité de pilote réceptionnaire aux moteurs Salmson. Il reposerait dans le tombeau du Souvenir Français au Crêt de Roc à  Saint-Etienne.

DENIS, Claude, est né le 16 mars 1892 à  Saint Etienne.

Claude Denis, adjudant chef pilote aviateur, vient d'être cité pour la cinquième fois en ces termes :

Le général commandant cite à  l'ordre de l'armée l'adjudant chef Denis Claude, du 22ème Régiment d'Infanterie, détaché à  l'escadrille AR 40 : « Excellent pilote, modèle de sang froid et de courage. Le 27 mai 1918, a assuré une liaison d'infanterie pendant trois heures, ramenant un avion atteint de quinze balles de mitrailleuses terrestres. Le 28 juin 1918, a eu son avion atteint par un obus de plein fouet qui a emporté la moitié d'une aile : a cependant réussi à  se rétablir et à  gagner un terrain d'atterrissage». Claude Denis décède à  Saint-Etienne 23 novembre 1973. Il est le fils de Monsieur Denis, directeur des établissements Bergougnan à  Saint-Étienne, qui avait encore un troisième fils sous les drapeaux.

HAOUR, Joseph, est né le 20 avril 1892 à  Saint-Chamond.

Fils de Joannés Haour et de Catherine Bonnel. Engagé au 1er régiment d'artillerie le 15 octobre 1913. Nommé sous-lieutenant le 2 septembre 1914. Passé à  l'aviation comme observateur le 1er décembre 1915. Observateur de l'escadrille MF 71 du 20 janvier 1916 à  mars 1917. Nommé lieutenant le 2 septembre 1916. Brevet de pilote militaire n° 6121 obtenu à  l'école d'aviation militaire d'Etampes le 27 avril 1917. Stage de perfectionnement à  l'école d'aviation militaire d'Avord. Muté à  l'école d'aviation militaire de Chartres à  partir du 10 décembre 1918. Une citation à  l'ordre de l'armée en mars 1916. Une citation à  l'ordre du corps d'armée en février 1916.

"Observateur en avion, calme et courageux. En deux mois, a eu quatre fois son appareil traversé par des balles et des éclats d'obus. Le 20 février 1916, au cours d'une reconnaissance photographique à  8 kilomètres à  l'intérieur des lignes allemandes, a mis en fuite, à  coup de mitrailleuse, deux Aviatik qui l'attaquaient. A poursuivi sa mission, malgré un tir furieux de l'artillerie ennemie, jusqu'au moment où son pilote a eu le bras droit traversé par un éclats d'obus. S'est encore distingué, le 26 février 1916, en livrant combat avec un Aviatik qu'il a obligé à  piquer brusquement dans ses lignes. A eu ensuite son avion atteint en plein par un obus explosif qui a projeté plus de 200 éclats."

BRIOUDE, Louis, est né le 11 janvier 1893 à  Saint-Etienne.

Louis Brioude débute la Première Guerre Mondiale dans un régiment de chasseurs à  cheval. En 1915, il passe dans l'aviation et sera breveté caporal pilote à  Ambérieu en Bugey et affecté ultérieurement dans une escadrille Maurice Farman. Il décède à  Saint-Etienne le 1er juillet 1975.

ARCHIMBAUD, Antoine, Joannès,  est né le 24 janvier 1893 à  Saint-Rambert-sur-Loire.

Débute la Première Guerre Mondiale au 38ème régiment d'infanterie. Il passe dans l'aviation le 27 février 1917 et est breveté pilote le 25 avril 1917. L'adjudant Archimbaud est affecté à  l'escadrille Br 260 et cité pour la quatrième fois le 22 juillet 1918. Il décède dans sa ville natale le 31 janvier 1972.

LYONNET Joannès, né le 22 février 1893 à  Saint-Chamond.

Mécanicien, il est appelé au service militaire au 8ème groupe aéronautique le 26 novembre 1913. Mécanicien à  la 7ème compagnie du centre d'aviation de Saint Cyr jusqu'au 25 septembre 1914 puis mécanicien à  l'escadrille BL  30 du 12 septembre 1914 au 19 mars 1915. Mécanicien  à  l'escadrille F 44 du 7 avril 1915 au 24 novembre 1915. Citation n° 64 à  l'ordre de l'aéronautique de la 1ère armée le 9 mai 1915. Affecté comme élève-pilote  à  l'école d'aviation  militaire du Crotoy le 24 novembre 1915.  Breveté pilote militaire n°3193 le 8 avril 1916, Nommé caporal le 15 avril 1916. Stage de perfectionnement à  Chateauroux et affectation comme pilote à  l'escadrille C 47 du 4 juillet au 26 août 1916, puis à  l'escadrille C 28 du du 26 août au 1er octobre 1916. Nommé sergent le 20 septembre 1916, il est affecté à  l'escadrille C 47 du 1er octobre 1916 au 27 octobre 1917. Une citation, le 21 novembre 1916. Nommé adjudant le 25 juin 1917. Une citation le 1er juillet 1917. Blessé au combat, par des éclats d'obus de DCA aux commandes d'un Caudron G 4, le 16 juin 1917, avec pour équipier le sous-lieutenant-observateur Paul Marcaggi. Il est hospitalisé successivement l'hôpital de Lunéville, puis de Malgrange et à  Clermont-Ferrand, le 4 octobre 1917.

Il est ensuite affecté à  la division SPAD du GDE, puis comme pilote réceptionnaire au SRA à  Saint Cyr. Démobilisé le 10 septembre 1919. Ré-engagé dans l'aéronautique militaire, il est affecté dans diverses unités et rayé du personnel navigant sur sa demande le 13 mars 1928. Chef d'entretien automobiles des aciéries de Genevilliers, il est affecté spécial à  la société générale de fabrication aéronautique à  Boulogne-Billancourt, lors de la mobilisation de la Seconde Guerre mondiale. Décédé à  Vitry sur Seine (94), le 12 novembre 1968.

BERNARD, Pierre, Antoine, est né le 17 mars 1893 à  Saint-Etienne.

Pierre Bernard s'engage en 1913 au 1er groupe d'aviation comme mécanicien. Breveté pilote en septembre 1915. Affecté à  l'escadrille Maurice Farman 45, il est nommé adjudant. Il décède à  Toulon le 29 novembre 1942.

ROCHE, Francisque,  est né le 12 août 1893 à  Saint-Etienne.

Roche Francisque est sergent pilote à  l'escadrille 214 du 2ème groupe d'aviation. «Mitrailleur dans l'infanterie coloniale pendant deux ans, blessé une première fois dans la Somme et une deuxième fois en Italie, le sergent Roche était entré dans l'aviation le 20 mars 1917. Sa douceur, sa conscience le faisaient aimer de ses camarades comme de ses chefs. Froid et résolu, il était un modèle de courage et de discipline. Son attitude au cours de nombreuses missions, son adresse à  manoeuvrer les avions adverses lui avaient acquis une réputation méritée d'un brave coeur et d'un bon pilote. Tombé au champ d'honneur au retour d'une mission, que ceux qui restent, imitent ses vertus». C'est en ces termes que s'exprimait sur sa tombe le commandant de l'escadrille.

Ajoutons qu'avant de mourir le sergent Roche a reçu la médaille militaire, la croix de guerre avec palme et cette citation : «Blessé dans l'infanterie, puis passé dans l'aviation, pilote d'une grande conscience, a accompli de nombreuses missions de réglage et de reconnaissance. Au cours de l'une d'elles, a su, grâce à  son sang froid, échapper à  un adversaire supérieur en nombre tout en permettant à  son observateur de maintenir l'ennemi en respect par son feu. A été blessé mortellement dans une chute d'avion au retour d'une mission accomplie dans des conditions défavorables sur le front de Champagne».

Il décède à  l'hôpital civil de Châlons-sur-Marne le 12 juin 1918.

DUTOUR, Léon, Paul, Joseph, est né le 27 janvier 1894 à  Saint-Etienne.

Léon Dutour, tourneur sur métaux, est mobilisé au 144ème régiment d'infanterie puis  affecté au 2ème groupe d'aviation en tant que soldat de 2ème classe. Il est blessé accidentellement par balles de mitrailleuse le 10 mai 1918 à  Airaines (Somme) où il décède. Il est inhumé dans le cimetière de cette localité.

DUPUY, Louis, est né le 30 août 1894 au Chambon-Feugerolles.

Louis Dupuy, passionné d'aviation et par son travail acharné obtient une bourse de pilotage en 1912. Il est affecté comme élève-pilote à  Ambérieu en Bugey. Il passe son brevet de pilote civil le 19 décembre 1913  sous le n° 1561. Le 2 août 1914, il s'engage au 2ème groupe d'aviation à  Bron puis est affecté à  Chartres. Il vole sur Maurice Farman puis est breveté pilote militaire le 26 avril 1915 sous le n° 852. Affecté à  la MF 54, il participe dans le nord de la France à  de nombreuses missions de reconnaissance. Le 7 mai 1915, il part en mission, mais ne rentre pas. Le 8 juin 1915, la radio allemande annonce que l'avion a été abattu dans les lignes allemandes et que le pilote est sauf. Prisonnier et gravement malade, le caporal Dupuy est transféré en Suisse par la Croix Rouge. De retour à  la vie civile, il prend une part active dans l'Association des Vieilles Tiges de la région lyonnaise, Vieille Tige sous le n° 347 du 11 janvier 1969, trésorier du groupement de 1968 à  1972. Louis Dupuy est décédé à  Lyon le 5 juin 1979. Il repose dans le cimetière du Chambon-Feugerolles.

DEVERCHERE, Raoul, Amédée, est né le 8 octobre 1894 à  Saint-Etienne.

Il débute la guerre au 17ème régiment de dragons, puis 162 et 33ème régiment d'infanterie. Passe dans l'aviation le 20 décembre 1917. Breveté pilote le 15 mai 1918 sous le n° 13381 à  Ambérieu en Bugey.

PERNAY, Stéphane, est né le 12 octobre 1894 à  Roanne.

Stéphane Pernay est breveté pilote, sur Maurice Farman, le 4 février 1916. Maréchal des Logis, il est affecté à  l'escadrille M.F 14. Il trouve la mort, le 25 mai 1916, avec son observateur, le Lieutenant Olivier, au cours d'un vol de reconnaissance dans la région de Corcieux (Vosges).

VIALLE, Marcel, est né le 24 août 1895 à  Saint-Just-en-Bas.

Marcel Vialle découvre l'aviation lors de la Grande Semaine d'Aviation de Lyon en mai 1910. En 1912, il prend contact avec le Comité National pour l'Aviation militaire en vue d'un contrat d'apprentissage à  l'école nationale d'aviation de Bron.  Breveté pilote-aviateur de la Fédération Aéronautique Internationale sous le n° 1455 en date du 5 septembre 1913, il s'engage pour 3 ans, le 8 octobre 1913, au 1er groupe d'aéronautique. Incorporé le 9 octobre 1913 comme soldat de 2ème classe, il est affecté au 2ème groupe d'aéronautique le 1er janvier 1914 puis passe à  la 22ème section le 1er avril 1914. Passé ensuite à  l'escadrille MF 16 le 3 août 1914 et dirigé sur le dépôt du 2ème groupe d'aéronautique le 20 mars 1915. Passé à  l'escadrille MF 55 le 11 mai 1915 ; dirigé sur l'école d'aviation de Chartres le 6 août 1915, (pilote breveté militaire le 31 août 1915, brevet n°1471) ; dirigé sur l'école d'aviation d'Ambérieu en Bugey le 1er septembre 1915 ; envoyé à  la R.G.A à  Dugny le 21 septembre 1915 ; passé à  l'escadrille MF 45 le 1er octobre 1915 ;  nommé au grade de caporal le 3 septembre 1915 ; nommé au grade de sergent le 21 janvier 1916 ; passé à  l'escadrille SM 229 le 9 février 1917 ; passé au G.D.E le 10 août 1917 ; passé au C.I.A.O à  Sommessous le 8 novembre 1917 ; promu adjudant le 1er janvier 1918.  Blessé le 25 juillet 1918 à  Sommessous par éclats d'obus, citation à  l'ordre de l'armée. Passé au dépôt du 1er groupe d'aviation le 8 avril 1919 ; rengagé pour 2 ans le 24 septembre 1919 ; passé à  la 22ème section d'ouvriers d'aviation le 5 mai 1919 ; rayé du personnel navigant sur sa demande le 15 juin 1919 ; passé à  la 5ème section d'ouvriers d'aviation à  Saint Cyr l'Ecole le 1er janvier 1920 ; rengagé pour 2 ans le 29 avril 1921 ; affecté au 35ème régiment d'aviation à  Bron, le 13 juin 1922 ; réintégré dans le personnel navigant le 13 juin 1922 ; affecté à  la 7ème escadrille le 26 juillet 1922 ; rengagé pour 2 ans le 29 avril 1923 ; passé à  la 2ème escadrille le 1er janvier 1924 ; commissionné le 29 avril 1925 ; nommé au grade d'adjudant-chef le 10 juillet 1925 ; admis à  la retraite proportionnelle dans le corps des sous-officiers de carrière le 30 septembre 1930.

Marcel Vialle se retire à  Vaugneray, le 7 octobre 1930, comme receveur buraliste. En tant que réserviste, il est affecté au 5ème Groupe d'ouvriers d'aviation le 24 octobre 1932 ; affecté au C.M.A 35 pour ses périodes d'instruction au centre civil de Bron le 3 janvier 1933 ; a accompli une période volontaire de 9 jours au G.A.R 514 à  Bron en 1937 ; nommé au grade de sous-lieutenant le 14 juillet 1937 ;  promu au grade de lieutenant dans le cadre navigant  le 13 juillet 1939 ; convoqué  au bataillon de l'air 105 de Bron le 25 août 1939 ; maintenu sous les drapeaux est affecté au Détachement de renforcement de l'A.R.A.A ; démobilisé à  Gaillac le 17 juillet 1940.

Lettres et témoignages officiels de satisfaction du ministère, médaille miliaire, croix de guerre, chevalier  de la Légion d'Honneur, le 14 juillet 1950 (décoré par le Capitaine Pilon, le 12 novembre 1950), membre du groupement Antoine de Saint Exupéry des Vieilles Tiges sous le n°140 en date du 12 mars 1953.

Marcel Vialle décède le 25 juillet 1976.

CAPONY, Marie, Louis, Maurice, est né le 27 août 1895 à  Charlieu.

Maurice Capony débute la Première Guerre mondiale dans un régiment de hussards.  En 1915, il est élève-pilote à  l'Ecole de pilotage d'Ambérieu. Breveté pilote le 13 septembre 1915 sous le n° 1573, il est affecté à  l'escadrille N 26. Suite à  un grave accident d'avion, le sergent Maurice Capony est radié du registre du personnel navigant en 1916. En 1921, ce pilote est à  l'origine de manifestations aéronautiques à  Evian les Bains (Haute-Savoie).

DORDILLY, François, Henri, est né le 8 juillet 1896 à  Roanne.

Etudiant engagé au 2ème dépôt des équipages de la flotte le 15 mars 1915. Affecté au 58ème régiment d'artillerie, puis au 36ème régiment d'artillerie jusqu'au 5 novembre 1916. Passé à  l'aviation comme observateur le 5 novembre 1916. Stage de tir à  l'école du tir aérien de Cazaux jusqu'au 6 décembre 1916. GDE du 6 au 20 décembre 1916. Observateur de l'escadrille F 58 le 20 décembre 1916. Nommé sous-lieutenant le 3ème trimestre 1917. Brevet de pilote militaire n° 18.253 obtenu à  l'école d'aviation militaire d'Istres, le 26 septembre 1919. Brevet de pilote civil n° 17437 du 11 octobre 1919. Co-recordman, avec le capitaine  Girier, de la distance en ligne droite, Paris-Omsk (Sibérie), 4.700 Km. en 29 heures le 15 juillet 1926 à  bord d'un bréguet 19 muni d'un moteur Hispano-Suiza 500 CV. Il appartenait alors au 35ème RA de Lyon-Bron. Décédé à  Ville d'Avray le 28 mai 1990.

FERRAGNE, Jean, André, Laurent, est né le 25 août 1896 à  Saint-Etienne.

Fils de Jean-Marie et de Françoise Jeanne Ganoy. Tourneur-outilleur domicilié à  Saint-Julien-en-Jarez. Mobilisé le 8 avril 1915 au 141ème régiment d'infanterie à  Marseille. Sa qualification professionnelle lui permet de passer dans l'aviation militaire. Il est affecté à  l'escadrille SPA 76 où il est le mécanicien attitré du spad du pilote William Graham.

PERDU, Alfred, est né le 13 octobre 1896 à  Montbrison.

Soldat à  la 2ème escadrille, Alfred Perdu décède à  la suite d'un accident en service à  l'hôpital de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe et Moselle).

MARCELLIN, Louis, est né le 1er février 1897 à  Saint-Martin-d'Estréaux.

Louis Marcellin, engagé volontaire, est parti au front avec le 216ème régiment d'infanterie. Puis il se porte volontaire pour l'aviation et devint rapidement élève-pilote à  Istres. Breveté pilote militaire sous le n°16047 le 17 décembre 1918 après quinze heures de vol, brevet puis  moniteur à  l'école militaire d'aviation d'Istres à  la fin de 1918 où il forma de nombreux pilotes. Ce n'est que le 24 mai 1919 qu'il est breveté pilote aviateur.

Démobilisé en octobre 1919, Louis Marcellin participa à  la reconstitution de l'aéroclub de Vichy sur le terrain des îles d'Abrest. Cet aéroclub était plus une association ou amicale d'anciens pilotes. Et c'est en 1929 que l'aéroclub s'installe sur le terrain de Rhue. Louis Marcellin, breveté pilote d'avion de tourisme le 12 février 1930 sous le n° 470, assure le secrétariat du club sous la présidence de Joseph Aletti.  Louis Marcellin accomplira le premier vol vichyssois en planeur le 9 avril 1933 sur planeur Avia II A. Il participe à  l'organisation du premier meeting d'aviation à  Vichy en 1929. Le 30 avril 1930, le club achète son premier avion, un biplan Caudron C 59, baptisé «L'Abeille», appareil acheté aux réserves d'aviation de Clermont-Aulnat. Louis Marcellin est breveté B pilote de planeur le 5 juillet 1942.

Après la Seconde Guerre mondiale, il remit de nouveau sur pieds l'aéroclub  en compagnie du président René Joux. Homme de décision et de contact, il fut également agent d'affaires à  Vichy. Louis Marcellin  a participé à  plusieurs rallyes aériens internationaux et totalise 2000 heures de vol avant d'accomplir son dernier vol le 17 juin 1967 à  l'âge de 70 ans. Chevalier de la légion d'honneur, croix de Guerre 1914/18, médaille de l'aéronautique, Past-Président du Rotary, président d'honneur de l'aéroclub de Vichy, membre pionnier des Vieilles Tiges "Groupement Antoine de Saint-Exupéry" sous le n° 20 en date du 14 septembre 1946, il décède le 9 février 1985 à  Vichy.

PETIT, Henri, alias ROMANS-PETIT, est né le 13 février 1897 à  Firminy.

Fils d'un agent des chemins de fer, il fait fait la guerre de 14-18 au 13ème régiment de chasseurs alpins où il gagne sa première croix de guerre et devient sergent. En 1917, il est admis à  l'Ecole de Saint-Cyr. A sa sortie, il est nommé aspirant, puis se trouve affecté comme observateur à  l'escadrille de bombardement Br 127. Revenu à  la vie civile, il reprend ses études et obtient une licence de droit. Il passe son brevet de pilote et deviendra secrétaire général de l'aéroclub de la Loire. Il crée à  Saint-Etienne l'agence de publicité STEFA. Capitaine de réserve dans l'aviation en 1939, il prend le commandement des bases de Nice et Cannes. Refusant la capitulation, il crée dans la région les premiers réseaux de Résistance. Pour le compte du BCRA, il  prospecte la région lyonnaise, le Bugey et le Valromey à  la recherche de terrains de parachutage.  En 1943, il organise les maquis de l'Ain et devient responsable de l'Armée Secrète dans ce département. Au lendemain de la guerre, il revient dans le monde de la publicité. Compagnon de la Libération, grand officier de la légion d'honneur, titulaire  de la DSO (Distinguished Service Order), legion of merit, croix de guerre 1914/1918 et 1939/1945, Romans-Petit s'éteint dans sa propriété de Ceignes (Ain) le 1er novembre 1980, il repose au cimetière d'Oyonnax.

JABOULAY, Henri, né le 5 août 1897 à  Izieux.

Au cours de la première Guerre Mondiale, Henri Jaboulay est mobilisé dans l'infanterie, puis passe dans l'aviation en octobre 1916. Observateur à  l'escadrille 19, il abat un avion allemand à  la mitrailleuse. Le sous-lieutenant Jaboulay est cité. Démobilisé en 1918, il ouvre une usine de textile à  Saint- Rambert-sur-Loire, puis devient directeur du Comptoir des textiles artificiels à  Paris.

Mobilisé en 1939, il prend le commandement de la compagnie de transports de munitions 4/106.

En 1942, il consacre l'ensemble de ses activités à  recruter et à  organiser des maquis en Région Rhône-Alpes. Il prend une part active dans les combats des maquis contre l'armée allemande dans l'Ain et le Jura. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, il part en Afrique du Sud comme administrateur et directeur de grandes sociétés commerciales. Croix de Guerre 1914/1918 et 1939/1945, Commandeur de la Légion d'Honneur, compagnon de la Libération, Henri Jaboulay décède à  Johannesburg (Afrique du Sud) le 11 juin 1977.

CELLE, Jean, Eugène, est né le 7 juillet 1897 à  Saint-Etienne.

Soldat à  la 107ème escadrille, Jean Celle est tué en combat aérien le 17 octobre 1917 dans la région d'Origny (Aisne).

CHATAGNON, Pierre, est né le 5 décembre 1897 à  Pélussin.

Fils d'Etienne Chatagnon et de Stéphanie Michon.  Pierre est étudiant lorsqu'il s'engage au 98ème régiment d'infanterie le 10 juillet 1915. Ultérieurement, il est affecté au 172ème régiment d'infanterie, puis au 83ème RI. Il est nommé caporal le 15 septembre 1916, puis sergent le 1er octobre 1916. Passé à  l'aéronautique militaire comme élève pilote le 14 juillet 1917.  Brevet de pilote militaire n° 9174 obtenu à  l'école d'aviation militaire d'Istres, le 9 octobre 1917. Stage de perfectionnement à  l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 17 novembre 1917.  Affecté à  la 1er RGAé de Brescia (Italie) du 18 au 26 janvier 1918, puis pilote à  l'escadrille SOP 36 / SPAbi 36 du 26 janvier 1918 au 12 mars 1919. Affecté sur le front italien, il est de retour en France en avril 1918. Il est nommé adjudant le 1er octobre 1918. Il passe à  la 43ème compagnie du 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic et est démobilisé, le 11 mars 1919.

CELLARD,Marie, Joseph, André, est né le 21 février 1898 à  Saint-Julien.

Fils de Louis, Jules et de Marie Oriol, demeurant à  Le Monastier (Haute-Loire), il est employé de bureau lorsqu'il s'engage au 54ème régiment d'artillerie le 27 décembre 1916 avant d'être affecté au 81ème régiment d'artillerie lourde. Il passe dans l'aéronautique militaire  comme élève-pilote le le 31 juillet 1917 et est breveté pilote militaire sous le n° 9680 le 31 octobre 1917 à  l'école d'aviation militaire de Chartres le 31 octobre 1917, puis  stage de perfectionnement à  l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 31 octobre 1917 où il est nommé caporal le 13 novembre 1917. Affecté à  l'escadrille N 79 du 1er avril au 28 décembre 1917, puis au CRP de Paris avant d'être détaché en Italie du 22 février au 23 avril 1918.  De retour en France, le sergent Cellard est affecté à  Sommesous du 4 mai au 12 octobre 1918, puis au CIAO de 12 octobre 1918 au 23 février 1919.

Sergent CELLARD, pilote, et Sergent POUPINEAU à  bord d'un SPAD XI