Farnay dans les temps très anciens
Le minuscule hameau devait être une halte sur le chemin romain reliant la plaine du Forez à la vallée du Rhône. Plus précisément, on pense qu'il était situé sur celui qui allait de Saint-Chamond à Condrieu et qui passait par Saint-Paul-en-Jarez et la Condamine. Mais de ce temps là , aucune trace. La date la plus ancienne dont on puisse faire état est celle que l'on peut lire encore de nos jours sur une pierre de la maison Gillibert: 1120 !
Les premières mentions du nom de la commune apparaissent après que les Comtes du Forez eurent cédé, en 1173, le Jarez et la vallée du Gier à l'Archevêque de Lyon. Dans une charte de l'an 1223, Robert, Archevêque de Lyon, reconnaît que Stéphane de Farnay (un descendant de la famille chevaleresque des Salemard) a reçu de l'Eglise tout ce qu'il possède près de Doizieux à l'intérieur et à l'extérieur de son château. De même, on sait aussi qu'un Jean de Farnay, appartenant à une famille lyonnaise, a habité les lieux en 1220.
Un document d'époque, "Le Pouillé n°2" (état des bénéfices ecclésiastiques de la province de Lyon) mentionne l'ecclesia de Farnay en 1225. A la même date, l'Eglise de Lyon nomme à cette cure. Il y avait donc une église, peut-être une chapelle attenante à un château aujourd'hui disparu. La tradition rapporte qu'elle étaitsous le patronage de la Vierge. Quelques années plus tard, en 1258, le décès de Guillaume Lambert de Condrieu apporte d'autres nouvelles de Farnay; ce Guillaume ayant vendu à l'Eglise Primatiale de Lyon des droits qu'il possédait à Farnay. Il faut attendre un siècle pour trouver une nouvelle mention du nom de notre village, en 1359 où il est question d'un Jean de Farnay, commandant la seigneurie de Malleval. Dans le "terrier" de Rive de Gier (1389) on lit: " Territorium Dantellieu justa iter quo itur Dantellieu apud Farnay", c'est à dire "le domaine d'Antellieu situé à côté du chemin par où l'on passe pour aller à Farnay". Quelques années plus tard, Gaudemard, seigneur de Saint-Chamond cède aux chanoines Courtis, de Lyon, tout ce qu'il possède à Saint-Paul-en-Jarez. Les chanoines deviennent donc seigneurs de Farnay, partie de saint-Paul (1408). Au XVe siècle, la baronnie de Farnay appartient à la Maison Salemard dont le château, près de l'église, a été détruit pendant les guerres de religion.
En 1560, une chapelle est construite, dédiée à Saint-Maurice. Une cloche, "La Madeleine", porte d'ailleurs la date de 1584. C'est également à cette période qu'ont été plantés les châtaigniers à côté du hameau de la Condamine, peut-être par les La Roue Harenc de la Condamine, vassaux des seigneurs de Saint-Chamond.
Vue du village dans les années 80 (CPA)
Arthaud Harenc de la Condamine, seigneur de Farnay et gouverneur de Saint-Chamond
James Condamin, chanoine honoraire, écrit en 1890 dans son "Histoire de Saint-Chamond et de la seigneurie du Jarez" qu'en 1580, Christophe de Saint-Chamond, le plus célèbre des seigneurs de St-Chamond, fait son testament. Parmi les gens de sa maison figure Arthaud de la Condamine, son maître d'hostel auquel il fait des legs. Fils de Philippe Harenc, seigneur de Trocésar et petit-fils d'Antoinette de Salemard, le jeune Arthaud avait été placé avec son frère aîné, Louis, sous la tutelle de Christophe de Saint-Chamond. Louis épousa la fille de Christophe. Arthaud -on ne sait pas avec qui il se maria - eut un fils: Gabriel, écuyer à Farnay. Une croix fut plantée par Athaud Harenc de la Condamine en 1605 à l'angle de la route de Saint-Paul et Doizieux et du chemin vicinal de Farnay. Elle existe toujours, à la sortie de St-Paul, à l'angle de la route qui va vers les Fabriques. On retrouve plus tard des traces de cette famille. Ainsi en 1698 dans les registres paroissiaux où il est fait mention du mariage de Damoiselle Françoise Harenc de la Condamine et en 1711 le décès d'Yvane de la Condamine, inhumée dans l'église. Il semble que ce soit à cette date que la famille s'éteignit. Le propriétaire suivant s'appelait Maniquet. Il reste encore à la Condamine, aujourd'hui, un blason indéchiffrable, martelé sans doute à la Révolution, sur le manteau d'une cheminée. Les armes de la famille étaient "d'azur à trois croissants d'or mis en bande".
Une maison forte
A l'entrée du village, dominant la vallée, une maison forte comporte une petite tour carrée et, dans la cour, un puits daté de 1652 et orné d'une coquille. Ces bâtiments furent propriété de Jean Ferdinand Bullioud qui les a vendus à la famille Brunon en 1668. Benoît Brunon, juge à Saint-Chamond, en fit don aux Hospices de Saint-Chamond en 1744.
Querelle de clochers
Elle a été racontée par Bernard Plessy dans "Le pays de mon enfance, Saint-Paul en Jarez" (Editions Dumas, St-Etienne, 1961). On l'a vu, Farnay avait été paroisse dans les temps anciens. On en perd ensuite la trace quand les archives nous apprennent soudain que Farnay est un hameau d'obédience immédiate de la cure de Saint-Paul. En 1560, pour plus de commodités sans doute, fut construit une chapelle à Farnay, dédiée à Saint Maurice. Les offices sont assurés par le curé de Saint-Paul ou son vicaire. Mais alors, pourquoi le vicaire ne reste-t-il pas à demeure à Farnay ? Parce que, comme le mentionne cent ans plus tard le compte-rendu d'une visite pastorale (4 mars 1658): " Le vicaire de Farnay réside à Saint-Paul attendu qu'il n'y a point de logement à Farnay."
En 1691, le curé Pierre Marquet accepte le déplacement de son vicaire à la condition que les paroissiens lui fournissent une maison. Paul Dumont, laboureur, et Estiennette Coste, sa belle-mère, proposent de céder un terrain à côté de l'église. Le prix est fixé à 16 livres. Mais qui paiera la maison ? "Toute la communauté des habitants en corps promettent de payer leur quote-part" et d'en donner la jouissance "tant pour ledit sieur curé qu'aux prêtres qu'il commettra pour son vicaire dans ladite paroisse." Le presbytère fut construit et pourtant, il faudra attendre, sans qu'on en connaisse la raison, jusqu'en 1731 pour qu'un prêtre y vive en permanence. Pourtant rien n'est encore joué puisque le diocèse de Lyon ne reconnaît pas Farnay comme une annexe officielle de Saint-Paul et refuse de prendre en charge le poste de vicaire à Farnay. Ce n'est qu'en 1752 que le nouveau curé de Saint-Paul, Jean Brachet, obtient au bout d'une lutte difficile une aide de 150 livres pour son vicaire en poste à Farnay. L'affaire n'est pourtant pas terminée. En 1758, nouveau rebondissement: les habitants de Farnay réclament un curé rien que pour eux. Au même moment, l'abbé Benoît Ferréol parvient, après maintes intrigues, à se faire nommer à Farnay malgré l'opposition du curé en titre, Jean Brachet. La cour du Parlement de Lyon est saisie qui décide, trois ans plus tard, que Farnay est bien annexe et non cure. Mais Ferréol ne renonce pas. S'il n'a pas pu être curé, il y sera au moins vicaire, jusqu'en 1765, date à laquelle il sera chassé.
En 1791, Farnay devenait commune et paroisse. En 1807, l'abbé Auquier, de Saint-Paul, plaida encore plusieurs fois auprès du diocèse pour le rattachement de Farnay à Saint-Paul. "Sans Farnay, écrivait-il, Saint-Paul se trouve un tronc difforme, privé d'un bras et de la moitié de son épaule, ou une tête affreuse à laquelle il manque une oreille et la moitié de sa joue". Mais il ne fut pas entendu.
Sous la Révolution
On possède quelques détails sur la figure de l'abbé Ribier qui refusa de prêter serment à la Constitution et fut jeté en prison. On possède aussi le rapport d'un autre prêtre réfractaire, M.Turles, qui précise le 23 mars 1793: "Sous une huitaine, je serai à Farnay, annexe de Saint-Paul, où l'on m'annonce 50 catholiques." Une autre histoire est racontée. Celle d'un prêtre caché sous la paille et qui aurait échappé aux coups de fourches de ses poursuivants grâce aux prières de la paysanne chez laquelle il s'était réfugié. On dit aussi qu'au hameau du Ban, des moines de la Chartreuse de Sainte-Croix se seraient cachés dans une grange. Enfin, en 1793, les Muscadins, royalistes, venus faire quelques coups de main dans la contrée, passèrent par Farnay.
Histoire de l'église de Farnay
Des murs de la chapelle construite en 1560, il est difficile de savoir ce qu'il reste. Peut-être ce fameux souterrain qui descendrait jusqu'à Aygarande et qui fait tant rêver les enfants ? On bien encore cette étrange cloche de fer découverte enfouie dans la terre au coin du jardin de l'ancien presbytère ? Le procès verbal de Mgr Camille de Neuville, archevêque de Lyon qui vint au mois de mars 1658 pour y faire une visite pastorale, indique qu'on y trouvait aussi plusieurs reliques de Saint-Eloi et Saint-Eucher. Il dit aussi que la nef était lambrissé, qu'il y avait tabernacle doré et ciboire d'argent, le tout en bon état.
Il faut attendre ensuite 1817, au moment de la restauration de l'ancienne chapelle, pour avoir à nouveau quelques indications. Le bâtiment comportait trois travées voûtées et deux chapelles latérales dédiées à Sainte Philomène et à la Sainte Vierge. En 1843, des travaux d'agrandissement eurent lieu et en 1854, l'église actuelle fut construite par l'architecte Bonnard, de Roanne. Mgr de Bonald, archevêque de Lyon vint la bénir le 28 avril 1855. La paroisse est placée sous le patronage de Saint-Eucher, archevêque de Lyon fêté le 17 novembre, jour de "vogue". En 1876, construction d'une nouvelle sacristie. Vingt ans plus tard, le Conseil de Fabrique commandait trois cloches à la fonderie Paccard d'Annecy-le-Vieux: la Marie-Etiennette, Pierrette, la Claudine-Jeanne et la Marie-Antoinette. Elles furent bénies le 9 août 1896. Trois autres cloches furent encore commandées en 1901. Ce qui fait sept cloches en comptant la vieille Madeleine, que faisaient sonner les carillonneurs Louis Gillibert puis Joseph Bruyas.
En avril 1897, l'ancien maire Jean-Baptiste Jamen, doyen d'âge de la commune, posa la première pierre du nouveau clocher. Régis Jacquet était alors curé de la paroisse et Francisque Antonin Jamen le maire. En rentrant dans l'église, un vitrail représentant Saint Michel nous montre aussi l'église de Farnay avec deux clochers: l'actuel et l'ancien, carré et trapu, dont la partie supérieure fut démolie en 1899 jusqu'à la hauteur des murs de l'église. Le mécanisme d'horloge et les cadrans du clocher datent de 1899. C'était le maréchal-ferrant, Mr Bonnard, qui en avait la charge puis Mr Marras, Louis Chirat et Jean Payre. A noter encore dans l'église un tableau du XVIIIe, don de la famille Bertholon.
La madone
Elle fut édifiée en 1870 à la suite d'un voeu, les 14 soldats de Farnay mobilisés pendant la guerre contre la Prusse étant revenus sains et saufs. Elle a été bénie le 10 septembre 1871. Une indulgence de 40 jours est accordée pour le pèlerinage qui a lieu le 8 septembre.
Les croix
On en compte douze sur le seul territoire de la commune. Au centre du village, elle date de 1826. La croix des Rameaux, au carrefour des routes du Ban et de la Condamine, a été forgée par Maurice Bonnard.
Le pensionnat
Il a été construit en 1856. Il a fermé ses portes en 1971. Cette grande bâtisse est devenue propriété communale en 1975. En 1842, le curé Claude Rochette autorise trois femmes à aller se former à Lyon. "Ces filles étaient déjà réunies depuis 20 ans, explique un texte du Père Pousset, fondateur de la Sainte Famille. Elles étaient passablement à leur aise dans le temporel et avaient un petit pensionnat qui leur procurait des ressources." Il y avait en effet à Farnay une communauté de femmes pieuses qui, sans être rattachées à une congrégation, s'occupaient de l'instruction des enfants et du catéchisme.
En 1843, les soeurs St Pierre, St Claude et St Eucher (il semble que cette dernière soit Claudine Chataignon) entrent dans la congrégation de la Sainte Famille et retournent à Farnay fonder une nouvelle maison. Une décennie plus tard, le 10 septembre 1852, Marie Lucie Faure et Jeanne Marie Chirat, toutes deux propriétaires de la Sainte Famille de Fernay, passent un acte officiel avec la Supérieure générale, Marie Descombe, pour elles et leurs compagnes. Où avaient lieu les cours avant 1856 ? On ne sait. Peut-être dans un bâtiment en lieu et place de l'actuel. La chapelle fut construite plus tard, entre 1877 et 1884. Le 17 février 1877 est constituée la Société Civile dénommée "Etablissement des Religieuses de la Ste-Famille de Farnay". Les religieuses étaient au nombre de huit ou neuf. Il y eut jusqu'à 60 pensionnaires, des filles qui apprenaient la couture, la broderie. En particulier, une Mlle Cicéron le dirigea pendant vingt ans sous le nom de "Bon accueil".
La Maison d'école
Elle fut construite en 1848. C'est sans doute peu dire que la vie de l'instituteur public à Farnay ne devait pas être une sinécure! Les filles du village allaient presque toutes au pensionnat et beaucoup de garçons se rendaient à l'école privée, chez les frères, à St Paul. L-'école devint mixte en 1924 avec Mlle Blanche Coulomb. Quand Mlle Reynaud arrive, en 1956, elle ne compte que onze élèves, presque tous des garçons.
On enlève un morceau de Farnay
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, trois communes furent créées: Lorette en 1847, La Grand Croix en 1860 et L'Horme en 1870. Pour créer Lorette, l'administration décida d'amputer celle de Farnay du hameau de Reclus qui comptait 34 maisons et 594 habitants. Malgré des protestations, le destin de Farnay fut scellé. Procès-verbal du Conseil municipal. Les arguments avancés donnent une idée de ce pouvaient être les sentiments des cultivateurs vis à vis des populations qui vivaient de l'industrie dans la vallée:
" Le 4 juillet 1841,
Le Gouvernement n'a pas compris de démembrer une commune si ancienne et si peu étendue que celle de Farnay pour en créer une nouvelle qui ne serait composée que de peuples nomades venus de tous pays chercher une journée qui se trouve aujourd'hui au Recils et sans doute dans vingt ans n'y sera plus, à cause de l'épuisement des mines houillères, qui seules forement aujourd'hui l'industrie de ce pays-là dont les habitants sont un quart piémontais, un quart auvergnats, un quart de toutes les régions de France et l'autre quart composé en partie de propriétaires forains; et ceux qui habitent l'endroit sont ensevelis dans les dettes et cherchent à vendre leurs maisons bâties en terre pisée, solides comme des caryons car elles ont failli presque toutes à écrouler aux dernières inondations, on excepte cependant de ce nombre quelques propriétaires..."
Quelques menus faits de la vie municipale
21 avril 1848, vendredi saint précise la délibération du conseil, le maire et ses conseillers procèdent à la plantation d'un arbre de la liberté.
1914-1918: vote d'un crédit en faveur de la femme du garde-champêtre, mobilisé dans une usine
1932: on songe à l'électrification du hameau de Ban
1939: installation d'une bascule publique
De 1963 à 1965: travaux pour l'adduction d'eau et pour l'installation du téléphone dans le hameau de Ban
22 juillet 1969: inauguration du monument aux morts
La ferme et le pailler
A Farnay, on a toujours vécu de la polyculture. La ferme produisait de tout. Chacun avait son coin de vigne, son carré de chanvre (la "chanavé"), son champ de pommes de terres, ses châtaigniers, arbres fruitiers et jardin potager. On pratiquait surtout l'élevage et chaque propriété devait avoir huit ou dix vaches dont le lait était vendu dans les villes de la vallée. Le surplus devenait beurre ou fromage, vendu aussi en partie au marché. La ferme avait aussi ses moutons et ses chèvres. On se souvient encore des battages quand le sifflet de la machine à vapeur appelait les bouviers à venir tirer la batteuse vers une autre ferme. On se souvient aussi, bientôt plus, des paillers près de chaque maison. Ah ces paillers, quand le vent du Sud se mettait à souffler comme il sait le faire à Farnay, quel soucis c'était ! Parfois il fallait se lever la nuit pour aller y accrocher des roues de charrette. Et au lendemain des nuits de grand vent, toutes les rues étaient jonchées de paille.
Les ouvrières
Si les ouvriers étaient mineurs au puits St Louis aux Rouardes, ou au puits Gillier n°2 à L'Horme, ou aux forges de l'Assailly, ou encore chez Neyrand et dans d'autres usines sombres, les ouvrières, elles, travaillaient dans les fabriques de Saint-Paul, celle de la Merlanchonière ou une autre, le long du Dorlay. Certaines allaient travailler à Pélussin où elles restaient la semaine en couchant dans des grands dortoirs au dessus de l'usine. Pas mal de jeunes filles aussi étaient placées dans des maisons bourgeoises comme bonnes ou femmes de chambre, devant endurer parfois des humiliations.
Conscrits
Jour de fête
La vogue du 17 novembre, organisée par les conscrits, et qui se terminait le soir par un bal familial dans le café Chirat, a aujourd'hui disparu. On dit que ce sont les rixes d'après boire qui en sont la cause. Il y avait l'Etoile d'Ars, une petite troupe paroissiale fondée par le curé Serin. Les filles donnaient deux représentations en décembre et les garçons en janvier. Ces pièces, "Marie-Antoinette de France", "Fabiola", ou "La Grande Amie", de Pierre Lermite, attiraient au village toute la jeunesse des environs. L'Etoile cessa ses activités pendant la guerre de 39-40.
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Ce texte est extrait d'un opuscule intitulé "Petite histoire de Farnay", 38 p., édité à compte d'auteurs en 1988 (épuisé).
Bibliographie:
Elle n'est pas exhaustive. Citons, outre les documents et ouvrages cités dans le texte, les archives municipales, les archives de la paroisse, des documents de famille, la revue "Gerval" (Amis du Vieux Saint-Chamond), les livres de Maurice-Jean Philibert consacrés à La Barollière et la Grand-Croix, ceux de Louis Bernard sur les puits du Jarez et les croix monumentales du Forez, "Le guide du Pilat et du Jarez" de Patrick Berlier...