L'étang David, le plus méridional des étangs de la plaine, est coincé entre le célèbre canal du Forez et le lotissement de la Maraîchère, à Saint-Just-Saint-Rambert. Le domaine, d'une superficie de 27 ha environ (14 hectares pour l'étang seul), est depuis 1994 une propriété indivise entre le Département et la commune.
La commune de St-Just-St-Rambert prend en charge les travaux et l'entretien relatifs aux voiries, aux cheminements et aux bâtis, la surveillance et la sécurité sur le domaine de l'étang David. Le Conseil général de la Loire assure pour sa part les études écologiques, les travaux d'investissement, l'entretien des milieux naturels et la gestion piscicole en lien avec l'APPMA, le Gardon Forézien et la fédération de Pêche de la Loire. Au total, le Conseil général a investi 270 000 euros sur ce site (hors acquisition).
Le site est classé en Espace Naturel Sensible par le Département, identifié en Zone naturelle d'Intérêt écologique, faunistique et floristique. Plus de 129 espèces d'oiseaux différentes (héron cendré, canard souchet...) ont pu y être répertoriées. La flore est également très diversifiée avec plus de 150 espèces recensées dont 11 sont protégées. L'une d'entre elles, la Marsilée à quatre feuilles, constitue d'ailleurs une espèce menacée à l'échelle européenne.

D108 direction Chambles, 3e à droite (direction ZAC du vieux Moulin)
Il porte le nom de la famille David de Sauzéat, propriétaire dès le XVIIIe siècle. Des travaux de réhabilitation ont permis de réaménager le site et de lui redonner sa valeur pédagogique. Pour permettre l'accueil du public, un parking pour le stationnement des véhicules a été réalisé à proximité, de même qu'un cheminement en gore sur une partie du domaine, une signalétique directionnelle, etc. Un léger curage du bief et de fossés ainsi que la création d'un îlot central ont été réalisés, de même qu'une canardière, accessible sur demande, qui permet d'assister à une animation interactive sur le chant des oiseaux.
A terme, précise le Conseil général sur son site internet, il est aussi envisagé de réhabiliter la ferme forézienne en un espace d'accueil pédagogique dédié à l'environnement et au développement durable, et à destination des scolaires et du grand public. Cette ferme est représentative de l'architecture rurale de la plaine forézienne. Elle intègre un pigeonnier carré construit en pisé (mélange de terre et de chaux) sur une embase en pierre, une grange, écurie et une étable accolés au pigeonnier et une maison d'habitation séparée et prolongée par d'anciens petits bâtis: four à pain, soue à cochons... Quant à la canardière, il s'agit d'un ancien petit pavillon de chasse, rare, de 4,5 mètres environ de largeur sur 4,5 mètres, et dont la construction remonterait au XVIIe siècle. Il est bâti en lits de galets de la Loire superposés.
La canardière
La ferme