C'est un endroit assez peu connu des Mont du Forez qui mérite le détour. A 650 mètres d'altitude, dominant le Bonson, aux confins des communes de Saint-Marcellin et de Périgneux, le suc de la Violette (prononcer Chu en patois) doit son nom à la langue gauloise. Le terme désignait un petit chemin. On y accède justement par un sentier au départ du lieu-dit "La Gare" sur la D105 entre les hauts de Saint-Marcellin-en-Forez (La Roche) et le bourg de Périgneux. Les habitants appellent ce lieu les "carrières". C'est que les carriers y ont taillé, dans le granit gris veiné de rose, des pavés qui ont couvert les chaussées de nombreuses villes du pays. Ce site néolithique chasséen a révélé, au cours de fouilles effectuées dans les années 1960 par Jean-Paul Thévenot puis dans les années 1980, la présence d'un grand nombre de framents de hache polis et de meules, silex et céramiques, ainsi que des alignements et des concentrations de blocs, et des calages de poteaux évoquant des structures d'habitat. Le lieu est peu éloigné du hameau, facilement accessible à pied ou en VTT. En septembre 2008, le Comité d'animation de Périgneux y avait organisé une Fête de la pierre. Les festivités incluaient un repas gaulois.