Dans un courrier en date du 22 octobre, adressé aux membres de la communauté éducative (recteur de l'Académie de Lyon, inspecteur académique, etc.) et aux élus locaux, des parents d'élèves de l'école maternelle Cousteau, à Roche-la-Molière, s'insurgent contre le projet de la municipalité d'installer une entreprise dans le deuxième étage de l'établissement. Il s'agit de la société Cap services qui investirait les locaux le 8 novembre. Les parents d'élèves dénoncent « une telle proximité au sein même d’une école » qui leur paraît « plus que choquante avec un risque de cohabitation difficile ». Ils écrivent : « En tant que parents, nous sommes inquiets quant à la sécurité de nos enfants et au danger que représente l’arrivée de personnes (entre 150 et 200) totalement extérieures à la communauté éducative, qui plus est dans un contexte de plan Vigipirate renforcé et de crise sanitaire toujours persistante ». Ils ont lancé une pétition en ligne contre ce projet qu'ils jugent « incongru » et qui a recueilli à ce jour 263 signatures.
Le Président de la République se rendra dans notre département lundi 25 octobre. Il visitera en fin de matinée l’entreprise Siléane à Saint-Etienne et, durant l'après-midi, la friche Gégé à Montbrison. Siléane est une entreprise spécialisée en robotique, vision et intelligence artificielle ; la friche Gégé, du nom de l'ancienne et célèbre entreprise de jouets forézienne, est lauréate du fonds friche du plan France Relance. Un financement de 1,5 million d'euros permettra d’y accueillir des logements sociaux et privés, des commerces de proximité et des espaces verts contribuant ainsi à la redynamisation du centre-ville de la commune.
Daniel Durand, président du Centre d'études et de documentation du Mouvement ouvrier ligérien (Cedmo 42), souhaite apporter des « précisions historiques » concernant Bernard Tapie.
« Bernard Tapie est décédé, je m'incline devant la douleur de la famille et je respecte la bataille de l'homme contre sa longue maladie.
Le respect dû aux défunts ne peut malgré tout cacher la vérité historique. Pour la mémoire ouvrière de ce département, Bernard Tapie restera l'homme d'affaire qui avait voulu dépecer Manufrance en juillet 1980, dont le projet a été repoussé, mais qui a quand même réussi quelques mois plus tard à s'emparer du catalogue MF, de la marque et de certains actifs de l'entreprise pour en faire une opération financière juteuse. Son passage à Saint-Étienne n'a pas été positif, je peux en attester comme témoin actif de cette époque.
La mémoire ouvrière et sociale en général ne peut pas oublier que Bernard Tapie a été un patron-prédateur, destructeur de milliers d'emplois par sa méthode de rachats d'entreprises en difficultés à bas prix, de licenciements massifs puis de revente à prix d'or (balances Terraillon, fixation Look, chaîne La Vie claire, Chasseur français, balances Testut, piles Wonder, Donnay, chaussures Adidas, etc...) et un prévenu condamné par la justice ; 6 mois de prison ferme pour corruption entre l'OM et Valenciennes en 1997 (avec descente de l'OM en 2e division), condamné dans l'affaire du yacht Le Phocea, dans l'affaires des comptes de l'OM, dans Testud, dans l'affaire du Crédit Lyonnais.
Contrairement à ce qu'a dit le Président de la République, à l'inverse des actions de Bernard Tapie, le monde du travail, la société, la jeunesse ont besoin d'entrepreneurs qui s'investissent pour le développement économique de leur région et l'avenir de leurs salariés et non pour le seul profit financier, de dirigeants sportifs qui développent des valeurs sportives conformes à la Charte olympique.
Saint-Étienne, le 4 octobre 2021 »
> Lire aussi sur FI : Mémoire ligérienne, le CEDMO 42 de la partie (2019)
La préfecture de la Loire a pris un arrêté interdisant aux supporters lyonnais d'accéder au stade et à ses abords du 3 octobre, 8h, au 4 octobre, 6h. Il leur est également interdit de circuler ou stationner sur l'A47 de l'entrée de Dargoire à Saint-Etienne, sur l'A72 de la bretelle sortie 13 à la bretelle sortie 14, sur la RD 1493 (L'Etrat et la Tour-en-Jarez)... L'arrêté évoque les incidents survenus à Geoffroy-Guichard le 5 novembre 2017 alors que le préfet de la Loire avait autorisé le déplacement de 850 supporters lyonnais et les violents heurts s'étant produits à Lyon le 9 février 2020, veille de derby.