Voltaire, La Rochefoucauld, Chamfort furent en leur temps des maîtres de la fine raillerie. Cette forme brève était au coeur du projet graphique de Fabrice Sabatier. Etudiant de l'ESADSE, il proposait à la fois une cartographie interactive précise de ce genre littéraire plus étendu qu'on ne l'imagine et dans lequel le public était invité à naviguer. Sur des cartes aux couleurs vives étaient imprimés des micro-récits drôles et cruels dont il est lui même l'auteur. Les déboires de Margaux, Marie-Jo, Christiane et Sébastien étaient à découvrir sur le site de la Manufacture (Bâtiment 335). Morceaux choisis:
" La leucémie de son bébé de 10 mois empêchait malheureusement Sofia de s'intéresser au prochain Congrès du PS."
L'Ecole supérieure d'Art et Design de Saint-Etienne (ESADSE) consacre la publication du 31e numéro d'Azimuts, la revue de design et recherche, au thème de l'efficacité énergétique. Proposé par EDF comme axe de recherche aux étudiants du post-diplôme, il rayonne dans un certain nombre de directions.
Le mot bartassaille est déjà tout un programme ! Ce mot gaga (parler stéphanois pour celles et ceux qui ne sont pas du cru) signifie « ensemble d’ustensiles de cuisine, batterie de cuisine… ». Chargé de sens, il nous entraîne dans une réflexion sur l’objet, le futile, le superflu et le nécessaire. Dans le cadre de la Biennale Internationale de Design 2008 Off de Saint-Etienne, l'Association Arts Ménagers, l'Institut des Etudes Régionales (IERP), l'Association Bartavelles et Saint-Etienne Métropole organisent "Bartassaille dans tous ses états", une rencontre autour des objets de la vie quotidienne les 20 et 21 novembre. Une exposition est proposée du 18 au 28 novembre 2008 à Saint-Etienne lors de la Biennale Internationale de Design.
Lampes Cassiopé, lit en inox, objets décos, bureaux de Patrick Gingembre, tables basses "Swell" de Schultz, siège à coques, métal, plastique et couleurs flashy... Le Hall A du Parc des Expositions accueille ce lundi, pour la dernière journée, le marché du design. Beaucoup d'objets, vêtements et mobilier mais peu de visiteurs et encore moins d'acheteurs lors des deux premières journées. De l'avis d'Alice Lemaître, venue d'Ardèche, ce marché du vintage était mal indiqué et trop excentré. Lors de la dernière édition, il s'était tenu place Jean Jaurès. Pourtant, le Salon de l'Etudiant avait cours juste à côté ce week-end mais pour l'exposante, le public est plus curieux qu'acheteur. Même appréciation du côté de Lulu Boutique mais Anne Ginot avait prévu le coup."En tant que Stéphanois on a pensé à tous les budgets ", dit-elle."Avec 30 ou 40 euros, on peut repartir avec un petit objet des années 60/70". Pour 100 euros, on pouvait s'offrir le radio bracelet de chez Panasonic, bidule "mythique" des années 70. Si le taureau en résine de Juan Garcia Gamez, peint aux couleurs de l'Union Soviétique, n'avait pas encore trouvé preneur lors de notre passage au stand des Ardéchois (1300 euros), la statue de la Liberté en résine rose malabar des Stéphanois a fait des heureux. "Lulu Boutique" l' avait dénichée à Lyon. "Je suis super contente ", nous dit la gérante. C'est qu'elle restera dans la région. Ouvrez les yeux, elle doit être installée dans un jardin de La Talaudière...