Friday, December 01, 2023

La parution du numéro 39 d'Azimuts, la revue du post-diplôme design et recherche de l'ESADSE, est prévue cet été.

Le chantier participatif a débuté en 2011 après un appel à  projet lancé auprès d'étudiants de l'enseignement supérieur. Il s'est déroulé à  deux pas de la gare de Châteaucreux, sur le terrain vague à  la pointe des rues Cugnot et Ferdinand, rebaptisé "Place du Géant" en raison du gigantesque collage de Pitr et Ella. Des ateliers ouverts de construction, de menuiserie, de jardinage et de graphisme ont transformé cette ancienne friche en un espace public et convivial qui a accueilli aussi divers concerts, débats et repas partagés. " Les ateliers, les petits événements, toute cette bulle festive était un prétexte au débat pour que les gens réalisent qu'ils peuvent agir à  la transformation de leur cadre de vie, qu'ils peuvent s'impliquer dans la création de leur place dans la ville", explique Kelly Ung. " à‡a été notre premier chantier de transformation de l'espace public. On a réitéré l'expérience dans d'autres villes", précise-t-elle.

Le deuxième opus de ce chantier se déroule pendant la Biennale. Cette semaine, le collectif Etc., mandaté par l'EPASE, construit deux bases de vie couvertes. Une exposition retrace l'histoire du projet. " La semaine prochaine, on invite cinq équipes de designers, paysagistes, graphistes et architectes, soit 18 personnes qui viendront redonner un coup de frais au mobilier, au jardin, à  la fresque et transformer un peu l'esthétique de la place",  explique Maxence Bohn. L'occasion aussi de faire le bilan et poser la question de l'avenir de cet espace et plus généralement celui des friches en ville, ainsi que la place des habitants dans la création de ce type de lieu.

Toujours dans l'idée de rythmer le chantier par de petits événements, une table ronde « Place du Géant, bientôt 2 ans ? » est proposée ce jeudi à  19h. Des personnes de l'EPA, des services techniques de la mairie, des habitants, seront présentes. Une autre aura lieu jeudi prochain sur le thème du design dans l'espace public. Le lieu accueillera chaque vendredi des repas partagés, avec concert le 29 au soir. Inauguration le lendemain.

Le ministre du redressement productif a choisi Saint-Etienne et la Cité du design pour lancer la semaine nationale de l'Industrie. Dans l'auditorium, André Mounier, pour qui "Saint-Etienne est une très grande marque",  l'a remercié, estimant que "c'est un très grand signe de reconnaissance" pour les chefs d'entreprise de la Loire et leurs salariés.

Le président de la CCI a souligné qu'avec 26% des emplois, le poids de l'industrie dans le département est bien au-dessus de la moyenne nationale (17%) et qu'il compte sept grappes d'entreprises sur les 21 de Rhône-Alpes. Après la projection d'un film vantant le "made in Loire", du flash-ball utilisé par la police (Verney-Carron) à  l'optique oscarisée de Thalès Angénieux, en passant par les lames d'escrime de l'entreprise Blaise Frères, les vitres de la galerie des glaces à  Versailles (verrerie Saint-Just), les écrous de la fusée Ariane et les rideaux de l'Elysée, le ministre s'est exprimé pour d'abord remercier, à  son tour, "le mouvement instinctif en faveur du made in France" et "l'esprit patriotique dans l'esprit de chacun, consommateur et producteur".

L'installation domine le plateau tournant au coeur de l'exposition "Politique Fiction". Elle présente les organes (cavité buccale, trachée, larynx) de trois animaux disparus, et reproduit leurs sons.