
A Bourg-Argental, à quelques kilomètres du village natal de Louis Bancel, une exposition permanente rassemble une partie de la création de l'artiste.
Inauguré le 23 Juin 2007, l'Espace Louis Bancel répond à un souhait de ses proches : celui d'éviter la dispersion de ses oeuvres. Située dans la Maison du Châtelet (lire plus loin), l'exposition présente des sculptures, dessins et esquisses ainsi que quelques objets lui ayant appartenu (jouets d'enfant, outils, etc.). Elle offre ainsi un regard étendu sur son travail. Un parcours muséographique permet de découvrir le sculpteur en tant qu'homme à travers les grandes étapes de sa vie personnelle, permet d'aborder sa découverte de l'art, sa recherche permanente de formes novelles et surtout son appréhension du monde.
L'Espace Louis Bancel est ouvert en juillet et août tous les jours sauf le lundi et le mardi de 14h30 à 18h30. Vérifier auprès de l'antenne de la maison du tourisme du Pilat au 04 77 39 63 49. L'entrée est gratuite. Accès par L'office du Tourisme.
Trois pièces, plus ou moins thématiques, composent l'Espace :
- Qu'est ce que sculpter ? : qui décrit le travail et la technique du sculpteur ainsi que la façon dont Bancel lui-même envisage cette vocation.
- Comment devient on sculpteur ? : parcours biographique de la vie de l'auteur qui se termine par un rapide topo sur les monuments réalisés par lui.
- Une pièce d'exposition libre, sans texte ou parcours, destinée à faire découvrir la majeure partie des sculptures et dessins présentés.
Trois pièces, plus ou moins thématiques, composent l'Espace :
- Qu'est ce que sculpter ? : qui décrit le travail et la technique du sculpteur ainsi que la façon dont Bancel lui-même envisage cette vocation.
- Comment devient on sculpteur ? : parcours biographique de la vie de l'auteur qui se termine par un rapide topo sur les monuments réalisés par lui.
- Une pièce d'exposition libre, sans texte ou parcours, destinée à faire découvrir la majeure partie des sculptures et dessins présentés.
Des postes audiovisuels diffusent des extraits d'un entretien donné par le sculpteur en 1969 pour l'émission télévisé "Vocation" ainsi que des témoignages de son épouse et de ses quatre enfants.
"Dans les oeuvres qui m'impressionnent le plus, il y a une sorte d'affirmation très tranquille, une lumière très heureuse, une certitude que la vie est belle."
Louis Bancel est né en 1926 à Saint-Julien-Molin-Molette. Elève doué, en particulier dans le domaine des mathématiques, il obtient le bac à 15 ans. La guerre va alors bouleverser ses plans (Bancel lui-même utilise le terme de "rupture"). Tout juste âgé de 17 ans, il entre dans la Résistance. En 1945, fatigué par la guerre et souffrant de graves problèmes de santé, il se repose à Saint-Julien et s'interroge sur le sens profond de sa vie. Celle-ci va alors prendre un nouveau chemin lorsqu'il découvre des ouvrages décrivant l'histoire de l'art et la vie des grands peintres. Il décide alors de se lancer dans la quête de "ce quelque chose dont on s'approche mais qu'on atteint jamais".
Délaissant ses études d'ingénieur, il devient l'élève du sculpteur lyonnais Lucien Descombe et prend immédiatement conscience de sa vocation de sculpteur. Durant trois ans, il suivra une formation classique apprenant les techniques de base du dessin et de la sculpture. Certains des travaux effectués à cette époque, copies de Rembrandt, de Raphael et de De Vinci, sont exposés dans l'Espace.
Passionné par les sculptures des Cyclades, par Laurens, par Matisse et par le sentiment de liberté qui se dégage de l'oeuvre de Picasso, il développe un univers et un langage propres, tout entier tournés vers les formes courbes, organiques, charnelles. En 1948, il s'installe à Paris sans pour autant rompre le lien qui l'unit à sa famille, à son village natal, et à la région du Pilat dans laquelle il revient régulièrement. Dans la capitale il fréquente de nombreux artistes et amis.

En 1957, Boris Taslitky fait le lien entre l'association des déportés de Dora-Buchenwald et Louis Bancel. Le monument dédié aux victimes du camp, aujourd'hui au cimetière du père Lachaise, sera l'une des ses premières commandes, et l'une de ses sculptures les plus impressionnantes, en décalage complet avec ses autres oeuvres. Ces trois corps décharnés et disloqués témoignent directement des horreurs de la Seconde Guerre mondiale. Louis Bancel travailla le restant de sa vie, jusqu'en 1978, à construire son oeuvre autour de ses sujets de prédilection que sont la féminité et la maternité.

"Dans les oeuvres qui m'impressionnent le plus, il y a une sorte d'affirmation très tranquille, une lumière très heureuse, une certitude que la vie est belle."
Louis Bancel est né en 1926 à Saint-Julien-Molin-Molette. Elève doué, en particulier dans le domaine des mathématiques, il obtient le bac à 15 ans. La guerre va alors bouleverser ses plans (Bancel lui-même utilise le terme de "rupture"). Tout juste âgé de 17 ans, il entre dans la Résistance. En 1945, fatigué par la guerre et souffrant de graves problèmes de santé, il se repose à Saint-Julien et s'interroge sur le sens profond de sa vie. Celle-ci va alors prendre un nouveau chemin lorsqu'il découvre des ouvrages décrivant l'histoire de l'art et la vie des grands peintres. Il décide alors de se lancer dans la quête de "ce quelque chose dont on s'approche mais qu'on atteint jamais".
Délaissant ses études d'ingénieur, il devient l'élève du sculpteur lyonnais Lucien Descombe et prend immédiatement conscience de sa vocation de sculpteur. Durant trois ans, il suivra une formation classique apprenant les techniques de base du dessin et de la sculpture. Certains des travaux effectués à cette époque, copies de Rembrandt, de Raphael et de De Vinci, sont exposés dans l'Espace.
Passionné par les sculptures des Cyclades, par Laurens, par Matisse et par le sentiment de liberté qui se dégage de l'oeuvre de Picasso, il développe un univers et un langage propres, tout entier tournés vers les formes courbes, organiques, charnelles. En 1948, il s'installe à Paris sans pour autant rompre le lien qui l'unit à sa famille, à son village natal, et à la région du Pilat dans laquelle il revient régulièrement. Dans la capitale il fréquente de nombreux artistes et amis.



La fort belle Maison du Châtelet, restaurée en 2000, date pour sa partie la plus ancienne de la fin du XVe siècle. Il s'agissait à l'origine d'une tour de garde carrée, élément de fortification de Bourg-argental. Au début du XVIIIème siècle, le bâtiment est transformé en hôtel particulier et agrandi par l'ajout d'une aile supplémentaire. On peut y voir notamment un plafond « à fougère » de style forézien (XVIe siècle).
photos/dr sauf Maison du Châtelet (FI)