Thursday, September 21, 2023

Textes et messages postés dans notre forum ; lequel a été dépublié. Ils l'étaient dans deux fils de discussion distincts intitulés "Des histoires douloureuses" et "Des recherches historiques". Il s'agit de demandes d'aide dans le cadre de travaux universitaires, recherches personnelles, projets d'expos ou de livres en lien avec l'histoire locale, de précisions ou corrections à propos de nos articles. Considérant qu'ils peuvent avoir un petit intérêt, nous les avons restaurés pour les sauvegarder sur cette page, dans l'état chronologique où ils furent mis en ligne, du plus ancien au plus récent (ARCHIVES). Pour ceux-ci, les dates ne sont pas précisées. Les plus anciens datent d'une dizaine d'années. Le bouquin virtuel sur la chocolaterie à Saint-Etienne a vu le jour. Mme Bonnemain est décédée...

Les messages les plus récents, en début de page, ne figuraient pas dans notre forum puisque nous les avons reçus après la mise en ligne de cette nouvelle version du portail. Nous continuerons ici de publier toutes les sollicitations de ce type. Dans la mesure du possible, nous transmettrons toute info que nous posséderions ou qu'un internaute pourrait nous fournir.

 Août 2023

M. Georges Pitiot nous indique le nom de la personne qui a photographié des soldats allemands dans la grand rue de Saint-Etienne, photo publiée dans notre page « Le forez sous la botte allemande » (lire). Cette photo prise depuis une fenêtre nous avait été communiquée par un lecteur. Comme précisé en légende, nous ignorions le nom de son auteur. M. Pitiot, photographe à Saint-Etienne, rue du 11 novembre, de 1973 à 2005, nous informe qu'il s'agit de Mme Anne Marie Chaux. « Mme Chaux est venue dans les années 2000 avec son album de photos afin d’en reproduire quelques unes pour une amie ou voisine qui souhaitait avoir un souvenir de cette triste période, nous écrit-il.En effectuant ce travail, j’ai beaucoup discuté avec cette cliente car le sujet de ses prises de vues méritait toute mon attention. Elle m’a raconté dans quelle condition, âgée de 20 ans, la peur au ventre craignant d'être repérée par des Allemands, elle a réalisé ces photos appareil camouflé au mieux. (…) cette photo a fait l’objet de plusieurs parutions sans hélas mentionner son nom.»

Toujours dans le registre 39-45, le photographe nous communique ces photos remarquables appartenant au fonds photographique de Marius Barral et de son collègue Jean Tronchon, place Fourneyron. Ces documents ont été remis il y a peu aux Archives Départementales, précise-t-il. Ces photos montrent la foule stéphanoise accueillant le Maréchal Pétain en 1941 (lire), l'église Saint Jean-François Régis en ruine après le bombardement américain de 1944 (lire), des soldats alliés à la Libération de Saint-Etienne. Nous le remercions vivement.

Octobre 2022

- Un appel au secours :

" Mesdames, Messieurs,

Je viens solliciter votre aide. j'ai acquis une marsault pour l'offrir au fiston diplômé des Mines à Saint-Etienne. C'est une surprise.
Je suis totalement ignorant.
Quel huile mettre ? Comment la mettre dans la lampe?
Il y a un petit fer en queue de cochon vers la mèche, à quoi sert il?
De combien faire dépasser la mèche?
Sous la lampe il y a un bouton poussoir qui s'anime de bas en haut mais qui semble servir à rien.
Sous la lampe toujours un fil qui monte et descend à queue de cochon.
Je l'allume avec une allumette?
Combien je dois mettre d'huile?

Je remercie toutes ceux et celles qui peuvent m'aider."

La marsaut (et non marsault), si c'est bien de ça dont il s'agit ici, est une lampe de mineur. Elle porte le nom de son inventeur, Jean-Baptiste Marsaut (1833–1914), ingénieur diplômé de l'Ecole des mineurs de Saint-Etienne (future Ecole des Mines, photo). Sa lampe est la première qui fut véritablement de sûreté, pour détecter le tristement célèbre grisou. L'Association des amis du musée de la mine nous semble être une bonne adresse pour en savoir plus sur le fonctionnement de cet objet...

Septembre 2022

- On a tardé un peu à répondre à ce message d'un Breton qui date de fin juin : "(...) J'ai trouvé sur votre site des renseignements qui m'ont été très utiles sur le décor réalisé par Maurice Denis dans la salle des commissions. Je suis doctorat en histoire de l'art sur un peintre décorateur, Kerga, qui avait représenté des enfants malades à la même époque. Pourriez-vous m'indiquer où vous avez découvert l'information du prix de 100000 F payé à l'artiste pour ce décors ?"

Il s'agit des "fresques" de Maurice Denis dans l'hôpital de La Charité (lire).

Réponse:

Bonjour,

Désolé pour cette réponse tardive mais votre message était passé à la trappe. En 2003, un de nos amis  a réalisé une captation d'une visite de l'hôpital de la Charité sous les auspices de Marie-France et Serge Marcuzzi. Mme Marcuzzi est une historienne locale. Elle fait partie, croyons-nous,  de l'association Histoire et Patrimoine de Saint-Etienne (ex-Amis du Vieux Saint-Etienne). Elle a signé un bel ouvrage sur le pasteur Comte, figure stéphanoise, et deux articles dans nos pages, sur les débuts du protestantisme à Saint-Etienne et les vitraux du temple, toujours dans notre ville. C'est dans son propos sur les "fresques" (toiles marouflées en fait) de Maurice Denis qu'elle donne cette somme de 100 000 francs. Nous aurions pu indiquer cette source dans notre page....

Noter - mais vous le saviez sans doute - que le site magazine.interencheres.com a publié le 20 juillet une page (lire) annonçant la vente à Brest, trois jours après, de l'étude préparatoire de Maurice Denis pour une partie de cette oeuvre qui, quoique peu très peu connue, fait aujourd'hui partie de notre patrimoine. " Pour la somme de 100 000 francs, Maurice Denis exécute ainsi dans son atelier de Saint-Germain-en-Laye trois toiles qui seront marouflées sur place en 1936."

L'auteure nous y apprend que Denis était en concurrence avec le Stéphanois Joseph Lamberton à qui l’on doit les peintures du chœur de l’église Saint-Louis, " [mais] qui ne satisfont pas le Conseil d’administration, tant et si bien que le vice-président décide de traiter avec le maître nabi".

Elle a été présentée aux enchères avec une estimation comprise entre 30 000 et 50 000 euros, d'après le site, et nous ignorons à quel prix elle fut vendue (...).

Septembre 2022

- Un lecteur nous écrit à propos de notre très ancien article intitulé "Des armes pour l'Amérique" (2006) dans lequel nous avions surnommé le fusil modèle 1777 "le Charleville", comme le modèle de 1763/66. 

 " (...) vous mentionnez à plusieurs reprise le fusil Charleville, dont le modèle 1763 et celui de 1777. Ceci est une erreur que vous devriez réparer. Le sobriquet de Charleville a été donné par les Américains au modèle 1763/66 que la France à livré massivement via la société fantoche de Beaumarchais, pour armer les insurgents. Il s'agit d'un modèle réglementaire qui pouvait être produit dans n'importe quelle manufacture royale, dont celle de Charleville, mais aussi de Saint-Etienne, Tulle, Maubeuge, Versailles etc.... Le modèle 1777, vedette du système Gribeauval, n'a jamais porté le nom de Charleville, il équipait une partie de l'Armée française à Yorktown.et conserva ce nom de modèle 1777 jusqu'à la fin de l'Empire (modèle 1777 corrigé AN IX)."

> Lire

L'Hermione à Rochefort (archives FI)

Mai 2022

- En avril 2021, on faisait part de l'interrogation d'une dame à propos d'un nom de rue, la rue des Ovides, dans le secteur de la Richelandière à Saint-Etienne. Qu'est ce donc que des ovides ? On dit bien ovides. Pas Ovide, le poète latin, pas ovidés, comme des moutons, pas ovaires ni olives. Ovides. Peut-être s'agit-il d'un terme emprunté à un vocabulaire technique ? Un monsieur nous dit s'être penché sur la question. Rien de sûr mais d'après des anciens, par lui consultés, ce nom pourrait provenir des mots "eaux vives", rapport à une rivière stéphanoise d'autrefois. Dans le parler local, et par une forme d'altération, ce serait devenu "ovides"...

Juin 2021

- Nous devons à Monsieur M.C., de Clichy (92) de faire connaissance avec Lily Lodé-Zwercher. Ce monsieur, que nous ne connaissons pas, nous a contactés par mail pour nous indiquer qu'il possédait deux petits documents de 3 et 4 pages, des partitions, l'une étant celle d'une chanson intitulée La Forézienne, l'autre celle de La Stéphanoise. La première est l'oeuvre de H. Lemaître (paroles) et A. Poylo, chef de musique du 38e Régiment d'Infanterie (musique). Lily Lodé-Zwercher a écrit les paroles et composé la musique de la seconde.

Il nous demandait si ces papiers pouvaient intéresser quelqu'un à Saint-Etienne et se proposait de les communiquer gracieusement par voie postale. Ils ont maintenant rejoint notre petite bibliothèque forézienne. Nous le remercions très chaleureusement. Il nous écrit : « Ces documents proviennent d'une parente éloignée qui était la veuve d'un M. Bonnefonds qui fréquentait les milieux lettrés et artistiques de Saint-Etienne dans les années 1920. Elle vivait dans un appartement resté dans l'état de ces années et elle m'avait proposé de choisir des partitions dans sa bibliothèque car j'étudiais la musique. Son mari connaissait notamment le compositeur Emmanuel Chabrier. Il fréquentait un milieu lettré de Montbrison qui se réunissait dans la salle de la Diana... Malheureusement, je n'ai pas eu la chance de connaître ce cousin par alliance... »

La 4e page de La Stéphanoise, « un hymne moderne à la gloire de la Ville-Noire », indique que Lily Lodé-Zwercher, qui habitait alors au 23, rue de Roanne (actuelle rue Charles de Gaulle), avait déjà signé un recueil de poésies intitulé Sous le signe du Soleil, et préparait un roman, Mon cœur à la consigne, et un recueil de sonnets : Têtes de Pipes. On retrouve ces ouvrages sur internet. Sous le signe du Soleil a paru en 1934 à Saint-Etienne, Têtes de Pipes et Marionnettes en 1935 à Saint-Etienne toujours et Un cœur à la consigne – les titres diffèrent légèrement de ce qui était annoncé - en 1937 à Paris. Ce document non daté daterait donc de 1934 ou 1935. Il précise que « cette chanson a été enregistrée sur disques ».

On publiera très bientôt le texte de sa chanson dans cette page (lire).

On lira sur ce blog quelques infos supplémentaires et notamment son poème La Femme Inconnue. Un chouilla moins pour le coup....
http://siecledespoetes.canalblog.com/archives/2013/08/06/27795066.html

 

Mai 2021

- Un monsieur qui s'intéresse à l'histoire de la métallurgie nous demande quelles sont les entreprises qui ont construit la structure métallique des Halles Mazerat, si caractéristiques du style Baltard. «  « Dans les années 1860-1870, il y avait à Saint Etienne et dans les environs des entreprises compétentes en la matière, qui existent peut-être encore de nos jours »... > Les halles

Avril 2021

- Il y a quelques années, la croix de Benevent, à La Ricamarie, avait été restaurée (lire). A ce sujet, un internaute, indiquant decendre de la famille mentionnée dans l'article, nous apporte des précisions.

« Simplement à titre d'information, en faisant d'autres recherches, je me suis rendu compte que cette croix a fait l'objet d'une publication dans le Bulletin du Vieux Saint-Etienne, année 1966, n° 61 et 62. Il est aussi question de la croix de la Berselle à La Ricamarie. En croisant diverses informations en provenance du fonds Poidebard (Archives départementales du Rhône) et d'autres recherches, j'ai pu déterminer que le membre de la famille Pellissier qui a fait construire la croix avec le blason sculpté est probablement Claude Pellissier de Bourdon (vers 1590-1649), docteur en droits, avocat en parlement, juges des terres de Feugerolles et de Roche-la-Molière et juge des terres et seigneurie du Chambon.
Voici les éléments qui m'ont permis de le déterminer :
On sait que le blason est celui de la famille Pellissier. Claude Pellissier de Bourdon était vivant lors de la construction de la croix en 1628, il est né vers 1590 et décédé en 1649. Il a hérité des armoiries de son grand-père maternel en plus de son nom de famille "de Bourdon" par testament de 1597, ce qui atteste de l'existence d'armoiries dans cette famille. Il habitait au "Trémoulin, mandement du Fay, paroisse de Saint-Etienne" dans la première moitié du XVIIe siècle. Il s'agit du lieu-dit "Tromolet", avec une forme orthographique un peu modifiée, que l'on peut voir à l'ouest de La Ricamarie sur la carte de Cassini de 1764 sur Géoportail. Cet ancien lieu-dit existe toujours dans le nom de la rue "rue du Trémolin" au Chambon-Feugerolles, il est situé à 500 mètres du lieu où se trouve la croix de Bénevent de 1628 selon Google Maps. »

Octobre 2019

- Un internaute s'interroge à propos de l'inscription qu'il ne peut déchiffrer en entier gravée sur le « bouclier » de Moïse de l'église de Noirétable. « Ego sum Dominus Deus tuus... » C'est l'une des trois sculptures en pierre noire de Volvic (provenant du monastère de l'Hermitage) au fronton de l'édifice. Les deux autres représentent saint Jean-Baptiste (dominant au centre) et Elie. Il suffit d'une brève recherche sur la toile : « Ego sum Dominus Deus tuus, qui eduxi te de terra Aegypti, de domo servitutis », soit «  Je suis l`Éternel, ton Dieu, qui t`ai fait sortir du pays d`Égypte, de la maison de servitude » (Exode 20:2). Selon toute vraisemblance, il s'agirait donc de la citation introduisant les dix commandements.

Août 2019

- Après avoir vu dans une de nos pages une photo des piliers de ce qui fut l'entrée numéro 9 de l'arsenal de Roanne (voir), un lecteur nous écrit qu'il a acheté aux enchères en 2018 le « magnifique portail avec ses grilles latérales » de cette entrée. Ils « étaient entreposés, précise-t-il, derrière la grande chaufferie qui a été finie de détruire au mois de juin 2019 ». Il cherche à entrer en contact avec toute personne possédant des photos ou cartes postales anciennes montrant cette entrée avec portail et/ou grilles.

Mars 2019

- Parmi les nombreux messages assez folklos qui nous parviennent, citons celui-ci, avec pour objet "sorbet à la cristille"

" Bonjour,
Pouvez-vous s'il vous plaît nous faire parvenir la fiche technique de la Cristille avec les valeurs nutritionnelles (au moins le taux de sucre) ?"

Si vous connaissez la réponse, n'hésitez pas à vous faire connaître.

> A propos de la cristille de Noirétable

Février 2019

- Un internaute recherche les dates précises de l'entrée des Allemands en 40 à Feurs et Montbrison.

Septembre 2018

- Dans un vieil article de 2010, consacré à l'aménagement du Valfuret (lire), il est fait mention d'un accident tragique qui serait survenu dans les années 1900. Une lectrice nous apporte des précisions. Cet accident mortel a bien eu lieu, en 1926. La petite fille s'appelait Cécile Fessy. Elle avait 4 ans. « Elle est tombée dans le bassin alors qu'elle était gardée avec ses frères et soeurs par une nounou. Son corps fut retrouvé dans un tuyau de décantation. C'était une des petites soeurs de ma maman.» Un second article en complément, « Souvenirs du Valfuret », avait été publié courant 2011. Nous l'avons malheureusement perdu.

Février 2018

- Une dame cherche à connaître le nom de l'auteur d'un poème découvert dans son grenier, datant d'avant 1904 et intitulé « Saint-Etienne ». Voilà le début du texte: "Des bords joyeux, des bords joyeux du Furan noir d'ébène, tu portes au monde entier le ruban le velours.Ville chérie ville chérie Ô Noble Saint-Etienne ...."

Décembre 2017

- A propos d'un poème de Camille Lecrique dans « La Kartoffe »

Nous avons publié dans nos pages l'intégralité de « La Kartoffe », un journal clandestin conçu par des prisonniers français détenus en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale (lire). Parmi eux, Félix Franc, plus tard syndicaliste, maire de Lorette, conseiller général et poète. Parmi les rédacteurs, il y eut également son ami Camille Lecrique (1915-1992), poète ardennais réputé. Mme Lecrique, sa fille, ayant lu cette page, nous a fait remarquer que, contrairement à ce que nous avons écrit dans notre mot d'introduction, ce n'est pas le poème « Sorbier de guerre » (ci-dessous) qui figure dans le journal mais un autre, intitulé effectivement « Nuit de sang ». Cette page datant de 2007, nous peinons à nous rappeler comment cela nous avait été présenté par Félix Franc. Il se peut qu'il ait confondu les deux poèmes, présentant des similitudes certaines, ou bien que Camille Lecrique se soit inspiré en 1973 de ce vieux poème écrit en captivité pour en faire « Sorbier de guerre ». «  Je n'ai pas trouvé trace de ce poème, Nuit de sang, dans les nombreux papiers de mon père », nous écrit Mme Lecrique, ajoutant à propos de Félix Franc : «  il aimait beaucoup mon père, et admirait le poète (et le peintre). Il a d'ailleurs présenté ses recueils dans des conférences et écrit des préfaces pour certains ».

«  Sorbier tout couvert de fruits rouges
rutilant devant la fenêtre,
j'ai parfois vu de tes semblables
sur les croupes de Mecklembourg,
sur les plaines du Brandebourg,
pendant la guerre abominable
déjà éloignée de trente ans.

Sorbier blasonné de fruits rouges
pendant la guerre interminable,
quand je n'étais qu'un prisonnier
affamé de pays natal
et soûler de pommes de terre,
je t'ai vu à l'orée du bois
un soir - monde couvert de plaies,
saignant de morts et de blessés.

La nuit qui suivit je rêvai
d'une forêt rouge : des corps
perdaient leurs branches en hurlant
se brisaient, rejetaient du sang,
s'écroulaient, se figeaient sur moi,
fondaient en innombrables grappes
d'agonisants, de torturés.

Soudain, l'angoisse m'éveilla
pour m'offrir des millions d'étoiles
comme une ébauche de sorbes,
de reins broyés, de cœurs crevés,
grand arbre de malédiction
épanoui dans la souffrance.

La liberté qui grandissait,
aube rongeant tout soupirail,
me devenait épouvantable,
couleurs de caillots et d'entrailles.

Ah ! J'enviais ceux qui, dans la lutte,
mouraient pour mériter de vivre,
ceux qui souriaient à demain,
les lèvres sculptées par un mot,
leurs paupières brûlées, aveugles,
contenant un autre soleil,
ceux qui, pour nous et d'autres siècles,
tombaient en masse du sorbier !

Nous sommes toujours prisonniers
dans un monde toujours cerné
de forêts chargées de fruits rouges. »

2 mai 2017

- Bottes allemandes

" Bonjour,
Qu'avez vous comme détails sur la fabrication de bottes en feutre pour l'armée allemande par l'industrie chapelière de Chazelles.
Avez vous des références aux archives départementales, des bons de commandes ou tout autres détails.concernant la fabrication, le nombre, etc."

Décembre 2016

- A propos du monument à Vélocio

« (...) permettez-moi de vous communiquer un petit détail, qui fait tout le croustillant des débats sur l'élévation de la stèle du Col de la République, aux grands bois. Joany Panel (sic) dont il est relaté l'inimitié envers Raimond et son dérailleur concurrent "cyclo", a non seulement voulu employer le mot "polymultipliée" car "cyclotouristique" aurait contenu le mot "cyclo", marque de son concurrent, mais au-delà même de cela, il avait préalablement acheté la parcelle de terre sur laquelle est édifiée cette stèle, et il l'avait achetée alors qu'il y avait projet d'une stèle, afin de s'assurer du message porté par celle-ci ! Anecdote relatée par l'historien et chercheur sur le cycle stéphanois André Vant, dans son ouvrage "Le cycle en région stéphanoise"»

> Lire la page sur Vélocio

> A propos entre autres de l'ouvrage cité

Novembre 2016

- Anna et la Vénus aux navets

Nous avions évoqué à notre manière (un peu olé olé) la fameuse affaire de la Vénus de Brizet. Dans cet article (lire) à partir des journaux de l'époque, nous avons mentionné le prénom de la jeune femme qui avait posé pour Crémonèse: Anna. Un lecteur nous contacte pour préciser que celle-ci n'était pas Polonaise, comme nous l'avions écrit.

" Je découvre avec intérêt et un peu d'émotion l'article “L'affaire de la Vénus de Brizet". Je suis en fait le petit fils de la jeune femme Anna qui avait à l'époque posé pour le sculpteur. Je vous confirme que c'est bien elle qui a posé pour Cremonèse, et pas seulement pour cette statue. C'est une histoire bien connue dans notre famille qui à la fin des années 50 s'est installée dans la Drôme. Ma mère y vit encore, et j'ai eu l'occasion il y a peu de temps converser avec elle par téléphone sur cette histoire.

Anna est décédée à la fin des années soixante près de Donzère (Vaucluse).

Je me permets de vous préciser que le nom de famille d'Anna est en réalité Studnicka et qu'elle n'était pas polonaise mais d'ascendance tchèque par son père et autrichienne par sa mère. Sa mère, Maria Theresa Mohr (mon arrière grand-mère), était une parente de Joseh Mohr qui a écrit la célèbre chanson “Douce nuit, Sainte nuit" (Stille Nacht, Heilige Nacht en Allemand) composée en 1818."

Pour en savoir plus sur cette histoire, les Amis du Vieux Saint-Etienne (aujourd'hui Histoire et Patrimoine de Saint-Etienne) ont publié en 1999 un bulletin très complet. C'est de ce bulletin qu'est extraite, ci-dessus, la photographie du modèle. Elle a été publiée dans le journal Paris-Soir du 16/12/1938. Comme l'écrit Jean Tibi dans ce dossier, le nom de la jeune femme a été écorché de multiples fois dans les journaux de l'époque: Strudnika, Strudinka, Strudenka, Stunicka... Tibi qui, au passage, en faisait aussi une Polonaise...

On aimerait citer un passage de la conclusion de cette publication à propos des motivations de Crémonèse:
 
" On n'investit pas 3000 ou 3500 francs dans un bloc de marbre de Carrare, on ne s'échine pas dessus pendant trois ans, on ne prend pas le risque de mutiler l'oeuvre finie et de l'enfouir dans un champ où elle ne serait peut-être jamais découverte, on ne fait pas tout cela simplement parce que l'on recherche une publicité tapageuse. Le Crémonèse de 1934-1936 est un jeune sculpteur hanté par une seule pensée: évaluer son art, mesurer sa capacité. Le premier défi qu'il se donne est d'extraire du marbre une statue digne de l'antique. Le second défi, c'est de se mettre en situation d'être jugé sur ses résultats, et non sur ses intentions. Le troisième défi, une fois acquis le jugement de valeur de tiers dont il était inconnu, est de prendre appui sur cette reconnaissance pour vivre de son art...

Jamais Crémonèse n'a voulu mystifier qui que ce soit. Il a, comme l'a écrit joliment René Barotte, créé les conditions d'un mystère artistique dont la dissipation, espérait-il, lui serait favorable. Elle a joué contre lui et obéré son avenir d'artiste. Il n'avait pas prévu que les même experts qui avaient authentifié avec émotion la Vénus digne de Phidias seraient mauvais perdants, à l'exception notable de M. Noël Thiollier, plutôt que d'assumer leur propre légèreté."

 Novembre 2016

- Nous avions inclus dans notre page consacrée aux sculptures de Saint-Etienne une sculpture photographiée à La Talaudière. Il s'agit de la  délicate représentation d'une jeune femme donnant le sein à un bébé, photographiée par nos soins il y a une dizaine d'années. "Nous n'avons aucune info à  son sujet", avions-nous précisé dans l'article.  

Une dame travaillant à la commission de récolement des dépôts d’œuvres d'art de l'Etat (CRDOA), et plus particulièrement à la mise à jour de la base Sherlock de la CRDOA, nous a contactés à ce propos.

La CRDOA a en charge le suivi du récolement (vérifier la présence et l'état des biens appartenant aux collections nationales en dépôt en France et à l'étranger) et la validation des suites à donner pour les biens non localisés (dépôt de plainte, émission d'un titre de perception...). La base Sherlock  doit contenir à terme toutes les notices des biens des collections nationales déposés. " Actuellement, seuls les biens recherchés sont mis en ligne pour le grand public, nous renseigne-t-elle. Nous travaillons sur une version plus moderne et étoffée où toutes les notices seront accessibles à tous. Comme je suis chargée d'études documentaires, j'effectue également des missions de récolement. J'étais cette semaine dans la région pour finaliser un récolement des dépôts dans la commune de Montbrison. J'en ai profité pour récoler d'autres communes alentours, dont La Talaudière".

Elle nous apprend que cette sculpture a été réalisée par un artiste lorrain, Théophile François Somme. C'est sur la base du Centre national des arts plastiques, qui gère cette sculpture, que nous en apprenons plus. Elle est intitulée "L'Amour maternel". Réalisée vers 1942, une dizaine d'années avant la mort de l'artiste, elle avait été déposée par l'Etat à La Talaudière en décembre 1949. Sur la base Arcade du Ministère de la culture, elle a pour titre "Maternité".

Cette sculpture "a été récemment vandalisée et a donc été enlevée du pôle jeunesse où elle était exposée", précise notre correspondante.

> Sculptures et statues de Saint-Etienne, anciennes et présentes

Octobre 2016

- "J'ai aimé votre description et les images sur l'évolution de la gare de châteaucreux. Je suis doctorant de Paris 1 et je cherche des informations sur la gare de Châteaucreux pour l'avancement de thèse. Je me permet de vous demander où est ce que vous avez trouvé ces images très élégants. et  vous connaisses quelque livres concernant l'histoire de cette gare? En attendant votre réponse favorable."

Existe-t-il des ouvrages consacrés spécifiquement à la gare ? Il ne nous semble pas...

ARCHIVES

Des histoires douloureuses

- A propos du monument de la Chana, cimetière de Villars

"Je suis le petit fils et fils de mineur polonais travaillant à  la Chana, mon grand-père est décédé dans la catastrophe de la Chana, il s'appelait Stefan Sokolik, son nom sur le monument présentait beaucoup de fautes d'orthographe. Après signalisation à la mairie, celle-ci n'en a strictement rien à  faire, quelle mémoire pour nos enfants et le respect de nos gueules noires !"

Après vérification, il ressort effectivement que l'orthographe des noms et prénoms du mineur Sokolik est erronée:
- sur le premier monument (plaque chrétienne) SEPHAN SOKOLIC.
- Sur le second, qui réunit chrétiens et musulmans sur une même plaque STEPHAN SOKOLIK.

Sur cette histoire, lire

- Le dossier Forez 40-44 doit offrir à tous un modeste aperçu global de l'histoire de l'Occupation et de la Résistance dans notre Forez. Il suscite régulièrement des messages, jusqu'à  présent toujours amicaux et souvent émouvants. Là,  c'est une dame de l'autre bout de la France qui recherche des infos sur un prêtre qui aurait combattu dans la clandestinité en Forez, en lien avec son père qui n'est pas revenu de déportation. Ici c'est un vieux monsieur qui vit aujourd'hui loin de Saint-Etienne, sa ville natale, mais qui "redécouvre cette époque que j'avais volontairement occultée de ma mémoire, tant elle me rappelait la noirceur d'une ville qui ne m'a apporté que malheur, désastre, épreuves..." Là c'est un internaute qui s'interroge à  propos de certains faits qui le laissent pensif, en l'occurrence l'accueil d'enfants juifs dans des villages foréziens...

Voici les messages des deux premiers en commençant par M. Paret. Celui-ci nécessite un mot d'introduction. M. Paret est le fils des époux Paret. Celles et ceux qui s'intéressent à  l'histoire de l'Occupation dans notre belle région reconnaîtront à  travers eux l'affaire de la réunion du 3 février au 43, rue Basse des Rives à  Saint-Etienne, qui amena l'arrestation d'un certain nombre de responsables de la Résistance. La plupart d'entre eux connurent un destin dramatique. Ce fut en particulier le cas des parents de M. Paret. Celui-ci nous fait remarquer que sa mère n'est pas décédée en détention à  la prison de Fresnes mais chez les Filles du Calvaire le 4 octobre 1944.

" ...je peux enfin commencer, 65 ans après, mon travail de deuil. Je redécouvre cette époque que j'avais volontairement occultée de ma mémoire, tant elle me rappelait la noirceur d'une ville qui ne m'a apporté que malheur, désastre, épreuves et de surcroît calomnie (dont je ne parlerai pas). J'ai cependant su conserver en moi la douceur et la joie d'une vie sans nuage, entouré de parents aimants qui n'avaient d'yeux que pour moi, pour mes études au conservatoire national de musique, cours particuliers de dessins, de musique... A l'époque, je préparais mon entrée au Conservatoire National Supérieur de Paris qui devait avoir lieu en juin 43. Mon père voulait faire de moi un virtuose et aussi un ambassadeur de France !

J'ai toujours aussi gardé en moi le souvenir précieux de ceux qui m'ont sauvé la vie, en particulier :
Marcel Gidon, inspecteur des renseignements généraux à Saint-Etienne, qui n'a pas hésité à prendre des risques pour me cacher des Allemands, chez lui, puis à prendre des contacts avec la Résistance,
Anna Heurtier une résistante admirable, la seule qui m'a tendu la main pour me planquer ensuite jusqu'à  la libération, m'aider au travers d'énormes difficultés, s'occuper de maman lorsqu'elle a été libérés de Fresnes et lui permettre de finir ses jours chez les Filles du Calvaire où elle est décédée le 4 octobre 1944, la faire inuhumer au cimetière du Cret de Roc. Toute ma reconnaissante va à cette femme admirable, dévouée, qui a sauvé des centaines d'Israélites,
Antoine Pinay, un grand résistant discret qui m'a permis de faire mes premiers pas dans la vie, me donner un métier.

Que vous dire d'autre ? Je me suis reconstruit seul peu à  peu. J'ai tenté dans ma vie d'être le digne successeur d'un père héros vite oublié dans le grenouillage de la politique. Comme lui, j'ai voulu rencontrer les grands, le général de Gaulle, son fils l'amiral Thierry d'Argenlieu, Jean Monnet, Pompidou et Claude, (...) Mon caractère s'est forgé, durci. [...je suis aujourd'hui] un homme qui retrouve un passé dont il est fier."

- Message à propos de l'abbé Leroux

" Mes recherches sont au sujet de la résistance des Polonais dans votre région. Je suis originaire de la Somme, le prêtre de notre paroisse (l'abbé Gérard Leroux, ndlr) s'était enfui pour continuer la résistance, il était en lien avec Londres et les Polonais. Mon père, lui, est resté dans notre village de Picardie lorsque le prêtre est parti pour votre région (l'Ondaine semblerait-il, ndlr). Mais le lien entre eux pour la résistance a continué et j 'essaie de retrouver les fils (ténus) qui les reliaient encore après qu'ils aient été éloignés par la distance mais probablement pas par l'action. Mon père, lui, a été arrêté en 42, il n'est pas revenu de déportation en 45 : je termine de rassembler tout ce que j'ai pu trouver à son sujet. J'ai retrouvé l'année dernière le nom d'une Madame Guillaumont dans une petite liste de personnes avec qui mon père travaillait dans la résistance (de façon très active), cette dame était originaire du village à côté du nôtre en Picardie. Beaucoup plus âgée que mon père, décédéé, je ne peux plus rien apprendre d'elle sur place. Or, en faisant des investigations, je trouve à  La Chaulme, dans les Monts du Forez, un monument où il est écrit : « A la mémoire de Jean Fayard, dit Roger, combattant de l'A.S. mort pour que vive la France le 21 août 1944. Son ami Louis Guillaumont, mort pour la France en 1944 » (ce monument est en photo sur notre page "in memoriam", dossier FZ 40-44, ndlr)

(...) c'est important pour moi de ne pas perdre une piste, si petite soit-elle. Je tente encore une fois."

- Dans le registre "la toile est grande, le monde est petit et l'Armée ne manque pas d'air" voici une dernière péripétie. Mme Fernande Bonnemain, aviatrice passionnée, anciennement aux commandes de l'aéroclub de Saint-Etienne et depuis quelques mois du Musée aéronautique de Bellegarde en Marche (Creuse) s'intéresse comme nous au destin d'une Stéphanoise hors du commun: Ennemonde Diard. Nous l'avons évoquée notamment dans notre article "Les pionniers foréziens de l'aviation" (Encyclo).

Une question se pose quant aux circonstances de sa mort. Elle aurait été tuée – c'est assez ironique - au cours d'un bombardement durant la Seconde guerre mondiale (en Allemagne a-t-on pu lire on ne sait malheureusement plus où). Sa tombe se trouve à Saint-Etienne au cimetère de Valbenoîte. Journaliste, parachutiste pionnière et amie de nombreux "fous volants" Ennemonde Diard est aussi l'auteur d'un ouvrage consacré aux débuts de l'aviation. Rappelons que notre région a joué un rôle assez conséquent dans ce domaine.

Fernande Bonnemain a cherché à  contacter le service historique de l'Armée de l'Air. En guise de réponse, celui-ci la renvoie vers... Forez Info.

>> Concernant la fin d'Ennemonde Diard, on a reçu par mail un début d'explication. Ce que nous subodorions est mentionné page 36 dans l'ouvrage "Le Forez et la Révolution nationale (40-42)" de M.Luirard. Ouvrage que nous possédons mais nous n'avions pas eu l'idée d'aller y faire une recherche. D'après l'auteure, Ennemonde Diard s'était fourvoyée dans la Collaboration. On comprend mieux pourquoi cette femme étonnante aurait trouvé la mort en Allemagne et n'a pas de rue à son nom à Saint-Etienne.     

- Il y a cinq ans, nous avions reçu une demande de renseignements à  propos d'un certain Abbé Leroux, curé de Boismont dans la Somme, venu exercer son ministère dans la Loire (Firminy) et mort en déportation. Malheureusement, nous avons perdu l'adresse de notre correspondante. Il se trouve qu'une internaute vient aujourd'hui nous solliciter à  ce sujet et nous sommes bien démunis. Elle précise qu'elle ne fait pas des recherches sur cet homme mais qu'elle veut entrer en contact avec cette personne, pour lui fournir des informations. On ne peut faire plus que de publier ce message en nous disant qu'un jour ou l'autre quelqu'un le lira. Nous joindre, on transmettra. " (...) J'ai une photo de lui sous les yeux, son visage m'est très familier car il a toujours eu sa place dans le salon de mes parents. (...) je sais que toute information de cette époque est extrêmement précieuse, et je peux apporter quelques éléments à cette dame"...

- " Et encore les manifestations du FLN à Saint-Etienne et, dans une autre guerre, l'histoire des trois Stéphanois (dont un épicier marocain qui a tenu longtemps son commerce à  Tarentaize), responsables des attentats de 1953 au Maroc, entre autres ceux du train Casablanca-Alger et du Marché central (19 morts). Le premier fut guillotiné, les deux autres condamnés, le premier au bagne à  perpertuité et le second à 20 ans de travaux forcés." Extrait de notre article « pétition pour un mur de gloire à Saint-Etienne »

Le 24 décembre 1953, au Maroc, alors encore sous protectorat français, autrement dit trois ans avant l'indépendance, une bombe posée par des nationalistes marocains explose au Marché central de Casablanca. L'attentat fait une vingtaine de morts et une trentaine de blessés, hommes, femmes, Marocains et Européens. 19 morts et 28 blessés semble-t-il, à lire la presse française de l'époque et, parmi les tués, au moins un enfant: une fillette de 12 ans. Ce même jour, une tentative d'attentat fut déjouée dans la Grand Poste de cette même ville. Un procès eut lieu pour ces faits (mais aussi l'affaire du train Casablanca-Alger sur laquelle nous n'avons pas d'information) au terme duquel furent prononcées, par un tribunal des forces armées, six peines de mort, une peine de travaux forcés à perpétuité, deux de 20 ans de travaux forcés (dont une par contumace), et une de dix ans de réclusion. L'homme condamné aux travaux forcés à  perpétuité (au bagne a perpétuité avions-nous écrit) était alors âgé d'une quarantaine d'années. Il s'appelait Moulay Larbi Ben Abdelkader Chabbi.

Il a vécu à  Saint-Etienne de 1937 à 1952, nous écrit son petit-fils. " Mon grand-père a effectivement été épicier au 59/61 Rue Tarentaize à Saint Etienne dans les annéees 1940, et ce jusqu'en 1952, date de son retour au Maroc, où il a rejoint la résistance armée, et a été condamné à mort (puis sa peine a été commuée en perpetuité) pour son implication dans les bombes du Marché Central, de la Grande Poste et du Rapide Casa - Alger."

C'est à Saint-Etienne qu'il aurait fait la connaissance d'un des hommes condamnés à mort. D'après les articles de presse de l'époque (décembre 1954) communiqués par son petit-fils, il avait aussi travaillé dans la région comme mineur. Il aurait même été délégué mineur. Pour sa défense, son avocat fit connaître que pendant l'occupation il avait sauvé une personnalité de la Résistance des mains de la Gestapo, un certain "général Suffren". Ce qui lui aurait permis de sauver sa tête...

En vue d'une biographie de cette personne, des parents dont son fils, M. Chabbi, étaient à Saint-Etienne le 21 septembre 2015. Ils espéraient trouver des renseignements complémentaires aux Archives départementales...

Des recherches historiques

- "Bonjour, Je possède une peinture de Victor Zan (connu à Saint-Etienne pour ses sculptures à la Bourse du Travail et à l'hôpital de la Charité, ndFI). Est ce que quelqu'un sait ou je pourrais me renseigner pour valider son origine. Merci."

> Je ne savais pas qu'il peignait aussi. J'ai lu il y a peu qu'il avait participé à  la déco d'une église en Algérie.

Bref, je pense qu'il vous faut contacter :
Les Amis du Vieux Saint-Etienne
13 bis rue Gambetta à Saint-Etienne
04.77.25.74.32

- Mme Kinot a entrepris des recherches sur son aieul "la souris", c'est à  dire le champion cycliste Benoît Faure, natif de Saint-Marcellin-en-Forez. Si vous avez des infos le concernant: laboiteajulie[at]yahoo.fr

- Deux autres messages nous sont parvenus suite à  des articles. Toute personne pouvant apporter de l'aide est priée de contacter le portail, qui fera suivre:

1) "J'ai lu votre article sur les héritiers de Colotès sur Louis Merley notamment: Louis Merley (1815-1883), né à  Saint-Etienne, fut l'élève de son frère. Grand Prix de Rome en 1843, il fut aussi le lauréat du grand prix de 10 000 francs attribué au meilleur coin de la nouvelle pièce de 20 francs. Le pavillon de Marsan, aux Tuileries lui doit un grand fronton sculpté (« La Chasse ») mais celui qui surmontait le Palais de justice de Saint-Etienne (« La Justice entre la Vérité et la Force») a été démoli en 1935. Son frère, Pierre, cisela un « Saint Michel terrassant le démon » dans la tête d'un clou forgé!

Je suis une descendante de Louis Merley, je recherche un bien qui appartenait à  la famille que j'ai vu en photo: Saint Michel terrassant le démon, ciselé dans un clou et je voulais savoir (...) si vous pouvez m'envoyer des informations supplémentaires... Merci pour votre retour."

2) " J'ai vécu dans la maison dite maison Fessy. Elle était située tout à  côté du château de la Valette, au numéro 61 de la rue Lissagaray jusqu'à  sa démolition qui a  eu lieu en même temps que le dit château. Je suis à  la recherche de tout ce qui la concerne, articles, photos, plans, archives, etc.
Cette maison c'est toute mon enfance, et la vie de ma famille, depuis mon arrière grand-père jusqu'à  moi, nous y avons vécu des années merveilleuses. je n'ai hélas aucune photo de cet endroit. Pourriez-vous m'aider à  collecter tout ce qui peut la concerner. Milles merci."

- A tout hasard, un monsieur recherche des infos concernant un orphelinat de la colline des Pères:

" Bonjour,
J'ai 78 ans et j'ai été pensionnaire de l'orphelinat Cottolengo, qui se trouvais juste en face de la chapelle des capucins. Je ne trouve aucune trace de cet établissement sur le net. J'habite près de Toulon et si vous pouviez me renseigner je serais très heureux .Nous étions dans le parc ou se trouve la Grande Croix et à coté des sourds et muets.
Merci d'avance"

contact: gilles.athos[at]free.fr

- Un message reçu:

" A la foire de Saint-Etienne en 1954, un concours international d'hélicoptères individuels eut lieu. Un hall moyen de la foire fut occupé par différents exposants. Cet événement ne passa pas inaperçu avec à l'extérieur quelques démonstrations en vol. En plus du publique, Il fut fréquenté par les journalistes et les personnalités. Un rappel de cet événement unique, avec différentes photos du hall et des engins exposés, serait peut être le bienvenu. Son originalité fut peut-être de rechercher quel genre d'hélicoptères pourrait se développer dans le civil. Merci de votre attention."

> Toute personne pouvant apporter des infos à  ce sujet (photos, souvenirs...) est priée de contacter Forez Info. L'auteur du message a participé à cet événement. Quelques photos figurent dans le livre de Perrin et Ziegler "Il était une foire" ainsi que ces mots: " En 1954, Marc Charra, président de l'Union des Inventeurs et Artistes Industriels et conseil en dépôt de marques et brevets, lance l'idée de l'homme volant au travers d'un concours international d'hélicoptères individuels et de baptêmes de l'air grâce aux "Ailes Foréziennes" que préside Antoine Guichard. (...) L'une des grandes attractions fut la démonstration d'un inventeur suisse qui, suspendu à son engin, allumait les cigarettes des visiteurs en volant à  1,5 m du sol."

>> Quelques photos de la maquette de l'appareil présenté par M. Delannoy, en 54 (l'année de Dien Bien Phu !) à Saint-Etienne. Modèle génération 2 modifiée par la suite précise-t-il.

- Dans le cadre d' une exposition qui aurait lieu en 2012, des info sont recherchées sur les mines et métallurgie du plomb dans le pays d'Urfé - Saint-Martin-la-Sauveté. Contact: Robert Caussade à  Montbrison au 04. 77.58 21 93

- " Je suis responsable du service Documentation-Archives de la Ville du Chambon-Feugerolles. Je souhaite faire une exposition sur le monde ouvrier au XIXe siècle dans notre commune : mine, industrie de la lime et de la boulonnerie. Cette exposition s'adresserait à  des enfants de CM1 et CM2. Je recherche donc des cartes postales, gravures, photos sur ce thème."

Contact: evallon[at]ville-lechambonfeugerolles.fr

- Nous avons reçu quelques sollicitations par mail. Un monsieur de Paris, F.E., travaille actuellement sur un projet de livre, numérique apparemment, de type EBook, qui serait consacré au chocolat Pupier, la célèbre ancienne marque stéphanoise, connue aussi pour quelques soucis d'un de ses patrons  à la Libération... Il recherche des documents. Nous lui avons transmis une ou deux anciennes vues extraites d'anciennes revues économiques...

- L'Association Culturelle des Juifs du Pape, dans le cadre d'un article à  venir dans sa revue, qui serait consacré aux médecins juifs sous le régime de Vichy, recherche une photographie du Dr Mossé. On a croisé à  l'occasion cet ancien élu de Saint-Etienne, par exemple au cours d'un récent article sur Louis Hostin. Son nom figure sur la plaque commémorative située dans le hall de la mairie, sur laquelle sont inscrits les noms des élus et agents municipaux stéphanois résistants, déportés, fusillés. Joseph Daniel Mossé, mort en déportation, était docteur en médecine et franc-maçon, membre de la loge L'Industrie à Saint-Etienne.

Sait-on jamais, si un lecteur sait où dénicher une photographie du Dr Mossé, qu'il veuille bien nous contacter. Nous transmettrons à  l'association.

illustration: signature du Dr Mossé sur une lettre conservée aux Archives municipales, relative à une demande de subvention de la part d'une association d'archers en 1937

Juin 1936, magazine "La Région Illustrée". Légende: "MM. Mossé et Teissier, adjoints au maire de St-Etienne, félicitent les vainqueurs Marcaillou et Rossi" (8e Paris-Saint-Etienne)

- La ville de Montbrison prépare actuellement une exposition sur l'histoire des Petits fifres de Montbrison (1907-1957), un patronage inter-paroissial qui fut à l'origine des grands clubs sportifs de Montbrison (basket, football, athlétisme). Cette exposition sera présentée au centre musical Pierre Boulez au mois de novembre. La Ville est à la recherche de documents, photos, objets et  témoignages pouvant enrichir cette exposition. Si vous détenez des informations, nous vous remercions de contacter très rapidement Roger Brunel au 04 77 96 39 06.

- Karima G. effectue actuellement des recherches sur La Ligue de l'enseignement de la Loire, dans le cadre d'un doctorat. Si vous possédez des documents, nous contacter, on fera suivre. Notons au passage que la Ligue fait l'objet d'un modeste article dans notre "Encyclo" et qu'elle est aussi évoquée aux Archives municipales de Saint-Etienne dans le cadre de l'exposition sur l'éducation populaire à Saint-Etienne.

- La maison natale de Greysolon Duluth à Saint-Germain-Laval étant à vendre, ses propriétaires recherchent à son propos toute info d'ordre historique...

- Un auteur-illustrateur, dans le cadre d'un travail sur la période de la Seconde Guerre Mondiale dans le Roannais, est à  la recherche de documents (photographies, illustrations, etc) concernant l'usine de textiles Bréchard à Pouilly-sous-Charlieu.

Contact: boris[at]sanslesmains.com

On en sait un peu plus sur ce projet:

Il " consiste en la mise en bande dessinée du récit d'une résistante et déportée de Pouilly-sous-Charlieu, Francine Rivolier, épouse Buis. J'avais enregistré son témoignage en 2000, trois ans avant sa disparition. Dans le cadre de ce projet, je cherche à recouper tous les éléments de son histoire, pour en faire un récit-documentaire. (et non un récit romancé, car le récit initial est d'une incroyable humilité). Elle était bonnetière à l'usine Bréchard à  l'époque de son arrestation le 6 avril 1944, je voudrais ainsi expliquer brièvement l'historique de cette usine, figure locale de l'histoire de l'économie. Plus largement, et sur les traces de ce récit, il faudra ensuite que je fouille dans les faits de la Résistance (le Maquis des Brisolles dont faisait partie son frère Joannès, qui fut la cause de l'arrestation et de la déportation de ses deux soeurs, Francine et Marie-Louise Rivolier) et de la Gestapo par qui elle a été arrêtée et questionnée. La maison de la famille Rivolier qui servait de cache aux résistants de passage, à  la Goutte-Poison à Saint-Nizier-sous-Charlieu, etc."

- Dans un article intitulé"La pharmacie Chatagnon vous souhaite tout le bonheur du monde", conçu à  partir de sympathiques chromolithographies publicitaires, on a évoqué la pharmacie Chatagnon à St-Chamond. Ces chromos étaient surtout prétexte à  un petit amusement. Il est aussi question dans le texte d'une carte postale (non reproduite) montrant "un couple (?)" qui pose devant la pharmacie. Internet est vraiment formidable. Près d'un an et demi après publication, un internaute nous écrit: " je suis resté etonné en me retrouvant sur votre site quand j'ai recherché "Pharmacie CHATAGNON". En effet je detiens cette carte postale,les deux personnes sur la photo seraient Monsieur Louis ROCHAIX (commis en pharmacie lors de son mariage en 1893)et peut être sa fille HELENE. Cette carte postale avait envoyée à  mon arriere grand père Victor Provent, son beau frère."

- Nous avons entrepris depuis plusieurs années de faire l'inventaire de tous les accidents d'avion dans notre département (article "Crash" dans l'encyclo). Concernant le crash d'un mirage en 1973, il y avait un doute à  propos du nom du malheureux pilote: Guy Razon ou Razou. Il s'agit bien du capitaine Guy Razon, de l'escadron 1/13 Artois de la BA 132 de Colmar, nous confirme un lecteur qui l'a connu.

- Un autre lecteur nous sollicite. Il effectue des recherches sur le culte de Saint-Roch en Haut-Forez fortement lié à  la peste, en particulier dans le village d'Apinac. Si vous avez des pistes de recherche à  ce sujet, des documents, merci de nous contacter. Comme toujours, nous ferons suivre.

- Dans le cadre d'une thèse sur les réfugiés espagnols dans la Loire, une historienne recherche des compléments d'infos concernant l'accueil de féfugiés dans la maison de retraite de Saint-Rambert et au château de Bouthéon. Lire à ce sujet notre petit article (avec l'IHS CGT dans la rubrique Encyclo > Histoire sociale de la Loire)

- Un message reçu: " Je suis une descendante de JOURNET Antoine, brasseur de bière à  Saint Etienne en 1828 ; vous avez écrit à ce sujet dans l'article "Mosser and Co: les brasseries de Saint-Etienne". La plus ancienne brasserie stéphanoise dont on trouve mention était située à  Badouillère vers 1828. Elle appartenait à Antoine Journet. Marc Guinamand, collectionneur, en a répertoriées 12 à Saint-Etienne en 1850 et vingt dans la Loire.

Je suis à la recherche de toutes informations car il m'est impossible de remonter plus haut dans l'arbre généalogique  faute de précision dans l'acte de naissance de son fils Journet François."

Nous contacter éventuellement, on fera suivre.

- Nous avons reçu un message intéressant du propriétaire d'un château situé, lisons-nous sur le site internet, à  cheval entre le sud du Cantal et le nord de l'Aveyron". " Venant de découvrir fortuitement l'histoire du château de Sury, ayant appartenu notamment à Jordan de Sury, je n'ai pu résister à l''envie de vous faire part d'un élément annexe à  cette tranche historique. Nous sommes propriétaires, mon épouse et moi, du château de Courbelimagne (taille manoir) ayant appartenu à Jordan de Puyfol à  partir de 1827, n'étant autre que le petit-fils de Jordan de Sury selon l'arbre généalogique. Les armoiries, sculptées dans la pierre au-dessus le l'entrée, ainsi que sur le dessus de la cheminée monumentale du salon aux armoiries (collection d'armoiries peintes à  la main par Henry Jordan de Puyfol en 1855 et tapissant tous les murs), sont absolument identiques à  celles de Jordan de Sury. On les retrouve évidemment mises en valeur particulière à  deux endroits de la collection d'ensemble du salon.

Ce Jordan de Puyfol (également à  l'instar de Jordan de Sury) était longtemps Maire de son village, en l'occurence de Raulhac (Cantal) dont dépend la propriété, et possédait une chapelle latérale encore existante dans l'église de Raulhac, en plus de sa chapelle privée au domaine.

Ce manoir, au départ une Maison de Maître dont les traces ont été relevées dès le XVIe siècle comme faisant partie du domaine des Comtes de Messilhac (château classé situé à 2km de Courbelimagne, également sur la commune de Raulhac) et fut remanié en 1827 par Jordan de Puyfol pour venir s'y installer avec son épouse descendant des De Greil de la Volpillière. Puis ses descendants ont conservé le domaine, jusqu'à  notre rachat de cette propriété il y a environ 16 ans. On trouve la même devise "In veritate Virtus" ornant les armoiries et on la retrouve réalisée en fer forgé, inséréé dans la grande porte d'entrée.

Nous sommes ravis d'avoir découvert le trait d'union entre ces deux éléments du patrimoine architectural et historique de notre pays...."

- Xavier Devillers, qui nous a apporté son concours et communiqué nombre de photographies du Forez, s'intéresse à  une sculpture qui se trouve à Boen-sur-Lignon. Il s'agit d'un buste en bronze représentant un certain Jean-Baptiste David. Elle se trouve dans un petit jardin public situé dans le bas de la rue éponyme. Il souhaiterait connaître le nom du sculpteur. " Ni l'Office de tourisme de cette ville, ni la Base MERIME n'ont été en mesure de me donner ce renseignement", nous dit-il.

- Une dame nous a contactés. " Je recherche si elles existent des images ou des photographies anciennes de la vie pastorale dans les monts du Forez et notamment des femmes qui y travaillaient à l'époque où dès le printemps, femmes, enfants et troupeaux gagnaient les fermes d'altitude, et les jasseries. Je vous remercie d'avance si vous avez des pistes de recherche à me recommander."

On l'a orientée vers "Village de Forez" notamment mais si un lecteur a des documents à ce sujet ou sait où en dénicher (cartes postales anciennes, photos, gravures, peintures - de Beauverie peut-être ?), qu'il veuille bien nous contacter.

- Des personnes recherchent des infos concernant l'accueil des Alsaciens-Lorrains dans le Forez en 14-18 et l'Appui Alsacien-Lorrain. Nous contacter éventuellement.

1) "Bonjour,
Mon grand père né en 1905 en Alsace nous parlait souvent de Montbrison. Il nous disait qu'il était là-bas pendant la guerre quand il était enfant. Alors que l'on commémore le 100eme anniversaire, je m'interroge, pourquoi né en Allemagne il était là-bas ? Votre article m'éclaire un peu, mais auriez vous des textes ou écrits concernant cet épisode de la guerre ? Avez vous les noms des enfants sur la photo ?"

2) "Je viens de découvrir l'association L'Appui Alsacien-Lorrain en lisant le très intéressant article qui lui est consacré sur votre site. Doctorant à l'Université de Strasbourg, je travail sur les Alsaciens-Lorrains pendant la guerre, et j'aurais souhaité savoir dans quels fonds d'archives sont extraites les informations sur cette association?"

- Une demande de contact a été formulée. Un musicien recherche "des partitions sur des chants ou musiques relatives aux mineurs pendant la période des mines en activité sur Saint-Etienne". Le but étant de faire une composition musicale sur ce thème ( audition d'élèves au CRD de Valence ). Il lui faudrait contacter d'abord le conservateur en chef des bibliothèques de Saint-Etienne. Si quelqu'un a une autre idée, nous contacter. Le portail fera suivre.

- Un message de Mr Paul Mathevet : " En ce qui concerne les pionniers de l'aviation, brevetés pilote, originaires de la Loire, je viens de retrouver un certain nombre de noms pour lesquels je ne trouve que peu de choses. Si vous aviez la possibilité de faire avancer les recherches..."

A bon entendeur.

GRELLET, ou GRELET, Alexis, né le 7 mai 1884 à Saint-Etienne
Brevet n° 370 du 3 février 1911 sur Blériot.
Pas de renseignements sur Mémoire des Hommes

PIERRA, Emile, né le19 mai 1881 à Charlieu.
Breveté pilote n° 612 du 8 septembre 1911 sur avion Sommer.
Observateur à  l'escadrille V 21

BUREL Jean, né le 10 mai 1880 à Saint-Etienne
Brevet n° 644 du 6 octobre 1911 sur Sommer

TIERCH, Michel est né le 1er septembre 1889 à Saint-Chamond.
Breveté  n° 645 du 6 octobre 1911 sur avion Nieuport.
En 1915, pilote Division Morane Saulnier, puis Division Caudron, escadrille C 27

DIDIER, Antoine, né le 18 novembre 1882 à Saint-Etienne.
Brevet n° 765 du 9 mars 1912 sur Blériot.
S/lieutenant à  l'escadrille C 53 en 1915

MERCIER, Eugène, est né le 4 novembre 1893 à Saint-Etienne.
Brevet pilote n° 1172 , le 6 décembre 1912, sur avion Deperdussin.

D'après la presse de l'époque : Un Aviateur de 17 ans se tue.

" Lyon, 16 mars 1913. Dépêche particulière du " Matin ". Un meeting avait lieu aujourd'hui à  Ambérieu-en-Bugey. Un accident terrible se produisit vers 5 heures du soir. L'aviateur Eugène Mercier, âgé de dix sept ans, originaire de Saint-Etienne, élève depuis huit mois de l'Ecole d'Ambérieu, évoluait en monoplan, lorsque, dans un virage, à 20 mètres de hauteur, l'appareil glissa sur l'aile. Mercier se tua sur le coup dans cette chute affreuse".

- "Bonjour,
Ma grand-mère était plieuse à Saint-Etienne et, malgré l'image de plieuse que j'ai trouvée sur votre site, j'ai encore du mal à comprendre ce qu'elle faisait réellement. Pouvez-vous me renseigner? Merci d'avance. Cordialement."

Réponse de Sylvain Besson, responsable du département textile du MAI: "Il s'agit d'une personne qui travaillait au pliage et au conditionnement des rubans."

Tout simplement. La réponse figurait en fait dans la chanson de Rémy Doutre, dans notre page consacrée aux anciennes chansons de Saint-Etienne.


La Plieuse

"Je suis Rosine, la plieuse,
Je chante du matin au soir,
On me surnomme la Rieuse
Aux quatre coins du Pays Noir.

J'ai seize ans, je suis fort gentille
Sous ma fraîche peau de satin,
Et sous mon front, mon regard brille
Comme l'étoile du matin.

Future et digne ménagère
Lorsque je livre mes cartons,
Il faut me voir leste et légère
Trotter de cantons en cantons.

Agile, proprette et vaillante
Aux plis soyeux de mes rubans,
La joie au coeur, j'aime et je chante
Comme la fauvette des champs."

- Dans le cadre de recherches universitaires, une personne recherche des informations sur Jean Surrelh, un médecin du XVIe siècle originaire de Saint-Galmier, auteur d'un ouvrage intitulé "Apologie des médecins contre les calomnies & grand abus de certains apothicaires".

- "Bonjour, Je cherche des renseignements sur les lieux de casernement des GMR "Forez" et "Jarez" créés à Saint Etienne en 1941 et remplacés en 1945 par les CRS 145 et 146.
Peut-être pouvez-vous me répondre ou m'indiquer vers qui me renseigner ?
Cordialement"

Une suggestion, hormis les Archives et le Mémorial ? Nous contacter, merci.