C'est leur demeure temporaire, le château Cizeron, à proximité de Saint-Genest-Lerpt. Le domaine a appartenu à différents propriétaires. D'abord, au XVe siècle, les de la Veuhe, une famille anoblie de Sury-le-Comtal. En 1785, il revient à la famille Peyret-Dubois, des Stéphanois spécialisés dans la quincaillerie - on disait à l'époque "clincaillerie" - et la coutellerie. En 1816, elle transforme le manoir en une demeure très fastueuse qui passe, en 1850, entre les mains de Jean-Marie Marrast, marchand de soie à Saint-Etienne.
Le transfert de la Préfecture de Montbrison à Saint-Etienne eut lieu en 1855 (par décret, exécutoire au 1er janvier 1856). Le bâtiment qui devait l'accueillir abrite l'actuel Musée d'Art et d'Industrie mais, d'après ce que nous lisons sur les panneaux de l'exposition (sur les lieux à l'occasion des Journées européennes du Patrimoine, ndFI), il fut refusé par le Ministère de l'Intérieur. La Préfecture trouva donc place, pour longtemps, dans l'hôtel de ville. Le 24 mai 1858, la ville de Saint-Etienne achetait Cizeron pour reconvertir cette demeure en " résidence d'été du Préfet ".
En 1893, elle le cède au Département, en même temps qu'un terrain, rue Balay, pour y construire l'hôtel de Préfecture comprenant "le logement du Préfet, les bureaux de l'administration préfectorale et les autres services publics que le Conseil général jugera convenable d'y installer". C'est l'actuelle Préfecture, achevée seulement en 1902. Le château Cizeron est depuis 1960 la résidence permanente des préfets en poste dans notre département. La propriété comprend plusieurs bâtiments dont la résidence principale avec un toit à la Mansart (refait il y a quelques années) à laquelle il est joint une serre appelée aujourd'hui orangerie. Les bâtiments annexes comprenaient à l'origine un bâtiment à l'entrée, servant de remise et d'écurie pour les chevaux et les vaches, avec fenil et une chambre au-dessus de l'entrée. Plus loin, on remarque une magnifique pompe à eau qui était alimenté par un puits. Une citerne voûtée et enterrée, située en dehors de la propriété, amenait l'eau courant par des tuyaux de plomb qui traversaient la cour, jusqu'à à ce que l'adduction d'eau desserve le hameau de Cizeron en 1888. En arrière de la résidence principale, on retrouve un bâtiment qui abritait auparavant une forge, un poulailler, une remise, des logements et une chapelle aujourd'hui détruite et remplacée par des garages.
Dans le parc, on découvre un pavillon d'angle à l'angle nord-est, sans toit où l'on trouvait un billard. Une " salle d'ombrages " est située également au sud et constitue un espace ombragé par des platanes ou des tilleuls donnant sur une vue sur la ville de Saint-Etienne. Non loin, de la propriété, se cache un ancien abri de défense datant la Seconde Guerre Mondiale.
Le transfert de la Préfecture de Montbrison à Saint-Etienne eut lieu en 1855 (par décret, exécutoire au 1er janvier 1856). Le bâtiment qui devait l'accueillir abrite l'actuel Musée d'Art et d'Industrie mais, d'après ce que nous lisons sur les panneaux de l'exposition (sur les lieux à l'occasion des Journées européennes du Patrimoine, ndFI), il fut refusé par le Ministère de l'Intérieur. La Préfecture trouva donc place, pour longtemps, dans l'hôtel de ville. Le 24 mai 1858, la ville de Saint-Etienne achetait Cizeron pour reconvertir cette demeure en " résidence d'été du Préfet ".

En 1893, elle le cède au Département, en même temps qu'un terrain, rue Balay, pour y construire l'hôtel de Préfecture comprenant "le logement du Préfet, les bureaux de l'administration préfectorale et les autres services publics que le Conseil général jugera convenable d'y installer". C'est l'actuelle Préfecture, achevée seulement en 1902. Le château Cizeron est depuis 1960 la résidence permanente des préfets en poste dans notre département. La propriété comprend plusieurs bâtiments dont la résidence principale avec un toit à la Mansart (refait il y a quelques années) à laquelle il est joint une serre appelée aujourd'hui orangerie. Les bâtiments annexes comprenaient à l'origine un bâtiment à l'entrée, servant de remise et d'écurie pour les chevaux et les vaches, avec fenil et une chambre au-dessus de l'entrée. Plus loin, on remarque une magnifique pompe à eau qui était alimenté par un puits. Une citerne voûtée et enterrée, située en dehors de la propriété, amenait l'eau courant par des tuyaux de plomb qui traversaient la cour, jusqu'à à ce que l'adduction d'eau desserve le hameau de Cizeron en 1888. En arrière de la résidence principale, on retrouve un bâtiment qui abritait auparavant une forge, un poulailler, une remise, des logements et une chapelle aujourd'hui détruite et remplacée par des garages.
Dans le parc, on découvre un pavillon d'angle à l'angle nord-est, sans toit où l'on trouvait un billard. Une " salle d'ombrages " est située également au sud et constitue un espace ombragé par des platanes ou des tilleuls donnant sur une vue sur la ville de Saint-Etienne. Non loin, de la propriété, se cache un ancien abri de défense datant la Seconde Guerre Mondiale.

La convention de 1893 entre la Ville et le Département
Photos: J.S et autre
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