D'après l'exposition présentée aux Archives Municipales jusqu'au 1er juillet 2016, sous-titrée "des migrations dans la ville".
> De 1720 à la Révolution, 80 % des Stéphanois qui se marient à Saint-Etienne sont nés à Saint-Etienne.
> D'après le recensement de 1806, partiellement détruit, la moitié seulement des habitants est alors originaire de la ville. Et 30 % pourraient venir d'autres départements, notamment d'Ardèche, du Rhône et de Haute-Loire (canton d'Yssingeaux en particulier). En 1806 toujours, la population étrangère représenterait 879 foyers, soit environ 2% de la population. Il s'agit pour l'essentiel de passementiers suisses et de Piémontais travaillant dans les métiers de la construction et les mines.
> La présence des premiers Italiens remonte à la seconde moitié du XVIIIe siècle. La plupart d'entre eux viennent des régions pauvres de la vallée de la Sésia (Piémont). Ils sont maçons, peintres, plâtriers, sculpteurs... Les plus illustres furent les Dalgabio, qui ont contribué de manière décisive à l'évolution urbaine et architecturale de notre cité. Concernant les Suisses, c'est en 1763 que s'établit à Saint-Etienne Frédéric Hauzer, qui installe des métiers à tisser dits "à la zurichoise".
> Entre 1826 et 1911, la population de Saint-Etienne est multipliée par trois. Les nouveaux arrivants viennent principalement de la campagne ligérienne et des départements voisins: Rhône, Ardèche, Puy-de-Dôme, et surtout la Haute-Loire (un tiers des migrations vers Saint-Etienne en 1911 !). D'autres, moins nombreux, viennent de la Creuse et d'Alsace.
> Avec environ 600 ressortissants en 1917, les Grecs figurent parmi les nationalités les plus représentées dans les usines de Saint-Etienne. Les Espagnols sont 700 et les kabyles 669. Il y a aussi plus d'un millier d'Alsaciens-Lorrains et 317 Belges.

Joseph Sanguedolce, originaire de Sicile, Etienne Mimard, né à Sens, Emmanuel Louis Gruner, natif de Worblaufen (Suisse)...
> Saint-Etienne compte 1432 Polonais en 1926. C'est la 3e communauté après les Italiens et les Espagnols.
> Après la Seconde Guerre mondiale, et jusqu'à la fin des années 50, nouvelle vague italienne, en provenance cette fois de Sicile, Sardaigne, Calabre, Pouilles. Les Portugais arrivent à partir des années 60 (à Terrenoire notamment) en provenance surtout de Braga au Nord, et Faro au Sud. En 1982, ils constituent la 2e communauté étrangère de Saint-Etienne après celle des Algériens. Cette période est surtout marquée par l'arrivée de Maghrébins.
> De 1720 à la Révolution, 80 % des Stéphanois qui se marient à Saint-Etienne sont nés à Saint-Etienne.
> D'après le recensement de 1806, partiellement détruit, la moitié seulement des habitants est alors originaire de la ville. Et 30 % pourraient venir d'autres départements, notamment d'Ardèche, du Rhône et de Haute-Loire (canton d'Yssingeaux en particulier). En 1806 toujours, la population étrangère représenterait 879 foyers, soit environ 2% de la population. Il s'agit pour l'essentiel de passementiers suisses et de Piémontais travaillant dans les métiers de la construction et les mines.

> La présence des premiers Italiens remonte à la seconde moitié du XVIIIe siècle. La plupart d'entre eux viennent des régions pauvres de la vallée de la Sésia (Piémont). Ils sont maçons, peintres, plâtriers, sculpteurs... Les plus illustres furent les Dalgabio, qui ont contribué de manière décisive à l'évolution urbaine et architecturale de notre cité. Concernant les Suisses, c'est en 1763 que s'établit à Saint-Etienne Frédéric Hauzer, qui installe des métiers à tisser dits "à la zurichoise".

> Entre 1826 et 1911, la population de Saint-Etienne est multipliée par trois. Les nouveaux arrivants viennent principalement de la campagne ligérienne et des départements voisins: Rhône, Ardèche, Puy-de-Dôme, et surtout la Haute-Loire (un tiers des migrations vers Saint-Etienne en 1911 !). D'autres, moins nombreux, viennent de la Creuse et d'Alsace.
> Avec environ 600 ressortissants en 1917, les Grecs figurent parmi les nationalités les plus représentées dans les usines de Saint-Etienne. Les Espagnols sont 700 et les kabyles 669. Il y a aussi plus d'un millier d'Alsaciens-Lorrains et 317 Belges.

Joseph Sanguedolce, originaire de Sicile, Etienne Mimard, né à Sens, Emmanuel Louis Gruner, natif de Worblaufen (Suisse)...
> Après la Seconde Guerre mondiale, et jusqu'à la fin des années 50, nouvelle vague italienne, en provenance cette fois de Sicile, Sardaigne, Calabre, Pouilles. Les Portugais arrivent à partir des années 60 (à Terrenoire notamment) en provenance surtout de Braga au Nord, et Faro au Sud. En 1982, ils constituent la 2e communauté étrangère de Saint-Etienne après celle des Algériens. Cette période est surtout marquée par l'arrivée de Maghrébins.