Les prix de la 22ème édition de la Fête du livre ont été décernés ce samedi 20 octobre à l'Hôtel de Ville de Saint-Etienne.
Cette année, le Prix STAS a récompensé pour la première fois une bande dessinée. Il s'agit de L'Introuvable de Alep et Deloupy (Editions Jarjille, 6, rue de La Barre à Saint-Etienne) dont l'action a la particularité de se dérouler dans notre bonne ville. En pleine nuit, un vol est commis dans une librairie spécialisée en livres rares, la librairie "l'introuvable". Quelqu'un a cassé la vitrine pour s'emparer d'un petit album illustré sans grand intérêt d'un auteur mineur. Hasard, vandalisme ? Pour Max et Lucia, les deux libraires, il apparaît très vite que le vol n'est pas motivé par l'appât du gain, ce livre cache quelque chose, un terrible secret ! Leur enquête va les entraîner malgré eux dans les tourbillons de l'histoire et dans les rues de Saint-Etienne... L'album a été édité fin 2006. Le second tome, "Les faussaires" dont l'action se déroulera à Avignon, paraîtra prochainement.
Le Prix Charles Exbrayat récompense un roman. Ce sont les lecteurs de la Loire, de Saint-Etienne, de Planfoy (pays de Charles Exbrayat), de Pélussin qui élisent leur livre préféré. Le trophée a été décerné par Jacques Plaine à Daniel Dupuy pour Fontcouverte, son premier livre, aux Editions De Borée. "Voilà trente ans que Fernand dit le Bourru vit en reclus dans sa ferme. A bientôt soixante ans, il parcourt le temps comme une obligation avec son coeur en mal d'amour et son trésor de Fontcouverte dont il ne sait que faire. Par la magie d'une petite annonce, son rêve se réalise. La vie lui fait cadeau de Malou, une jeune femme d'une envoûtante beauté, et de Petit Pierre, son fils de dix ans, adorable à vous rendre heureux un vieux mur. Fernand se sent bien comme il ne s'était plus senti depuis très longtemps. Mais la belle lui cache des choses, et il n'est pas au bout de ses surprises !"
Le Prix du Conseil municipal des enfants a récompensé La soeur qui n'existait pas d'Emmanuel Tredez, aux Editions Nathan. Le jury était composé de dix enfants. "Déménager, changer d'école, se faire de nouveaux amis, ce n'est pas évident, surtout pour Théo. Avant, il était le chouchou de la maîtresse et le chef d'une super bande. Maintenant, personne ne lui parle, il se sent seul et isolé. Il faudrait qu'il parvienne à intéresser les autres. Mais comment ?... en mentant peut-être ? Après tout, un petit mensonge de rien du tout, ce n'est pas bien grave..."
Enfin, le Prix Saint-Etienne Métropole du Livre de design a été remis à Jean-Marc Huiterel pour son ouvrage La beauté du geste: l'art contemporain et le sport. Le jury était présidé par Rudy Ricciotti, l'architecte de la future Maison de l'Emploi, à Saint-Etienne. Critique d'art, commissaire d'expositions et enseignant, Jean-Marc Huiterel signe un livre qui met en avant les analogies entre le sport et l'art. "Au-delà des métaphores faciles, l'univers sportif inspire de plus en plus fréquemment l'imaginaire et la pratique des artistes. Rien là d'étonnant puisqu'au cours des années 1860, naissance de la modernité artistique et avènement du sport comme organisation sociale furent rigoureusement contemporains. Producteur de formes, de comportements, d'images et parfois de concepts, l'art ne pouvait que questionner, explorer et retraiter un univers sportif si précisément riche en formes, en images et en comportements. C'est ce qu'après l'indispensable rappel historique, La Beauté du geste observe et analyse à partir des oeuvres de nombreux artistes actifs sur la scène internationale au cours de ces trente dernières années. Parmi ceux-ci : Carlos Amorales, Iain Baxter, Stefan Banz, Matthew Barney, Roderick Buchanan, Neal Beggs, Maurizio..."






