Tuesday, November 28, 2023

Le musée d'art et d'industrie et le musée de la mine de Saint-Etienne présenteront du 21 octobre 2022 au 11 juin 2023 une exposition retraçant dans toutes ses composantes l’industrialisation du territoire stéphanois entre 1780 et 1856, cette année marquant le transfert effectif de la préfecture de Montbrison à Saint-Etienne. Ainsi, pour saisir l’ensemble de la période de la première révolution industrielle et son importance, tant au niveau local que national, le public sera invité à se déplacer dans les deux musées qui présenteront chacun trois grandes thématiques : le rôle de l’État, le développement des machines et du capital au musée de la mine, l'évolution urbaine et le développement des moyens de circulation et de la culture au musée d'art et d'industrie. 240 objets seront exposés dont 104 sortis tout spécialement des réserves des musées. 7 objets ont été restaurés à cet effet.

D'après dossier de presse
Illustration : modèle de métier à raquette pour tisser les rubans unis, Merieux 1878
Saint-Étienne, musée d'art et d'industrie, Hubert Genouilhac - PhotUp Design

C'est le titre d'une exposition de 30 photographies jamais montrées d’ André Gazut. Elles sont présentées jusqu’au 21 mai, du mercredi au samedi, de 14h à 19h, à la galerie A à Saint-Etienne (8 rue Robert).

André Gazut, réalisateur de documentaires, est né à Firminy en 1938. Alors qu'il est stagiaire reporter-photographe au mensuel Réalités en 1956, il découvre des photos de torture prises par un de ses collègues lors d'un reportage en Algérie. Il est incorporé en 1959 à Pau chez les parachutistes puis est affecté à Toul au service de santé. En 1960, il déserte et se réfugie en Suisse où il devient caméraman à la Télévision suisse romande. Condamné en France à trois ans de prison pour désertion, il a été amnistié en 1966. Il a été notamment le caméraman de Marcel Ophüls lors du tournage du documentaire Le Chagrin et la Pitié en 1969 et a réalisé en 1974 le portrait du général Jacques de Bollardière, officier supérieur qui dénonça publiquement l'usage de la torture pendant la guerre d'Algérie.

/DR

Merlat*, il l'aimait bien, la Daphné de Marengo. Il lui a dédié un sonnet dont voici un extrait :
« (…) Ne prenant plus les becs de gaz pour des lanternes
Les filles de ce siècle offrent leur nudité
Sous un tout autre aspect que la tienne, ô Beauté !
Pour plaire aux jeunes coqs, voire aux vieilles badernes... »

Notamment nettoyée du lichen qui la squattait, elle est blanche, toute belle et très propre, la Bulle. Elle est en cours d'installation, non plus devant le MAMC qui l'avait acquise en 2005, mais sur la place d'Armes, devant la Cité du design. Elle a été restaurée par un groupement d'architectes et restaurateurs coordonné par la restauratrice Sylvie Ramel-Rouzet, en partenariat avec l'entreprise Zolpan et grâce au soutien du Fonds régional d'aide à la restauration, cofinancé par l'Etat et la Région.

Brève publiée le 17 juillet 2018 sous le titre "Le saviez-vous ? La Bulle six coques" :

L'architecte et urbaniste Jean Benjamin Maneval (1923 - 1986) a conçu dans les années 1960 la Bulle six coques.