Lavandières et buanderies
Si la pratique de la lessive ne pose pas de difficultés en campagne, il n'en est pas de même dans les villes au début du XXème siècle. En milieu rural, chaque famille procède deux fois par an à la buyà, la grande lessive. Cette pratique a fait l'objet d'une exposition et d'une étude par Pierre-Michel Therrat au musée Alice Taverne d'Ambierle (lire aussi).
Lire la suiteDes étoiles de David constellent les cartes routières dès lors qu'on s'approche du nord-est de la France. Elle ne symbolisent pas d'anciennes synagogues mais les brasseries. Cette étoile, dite du brasseur, évoque aussi les quatres éléments, mis en oeuvre dans l'alchimie brassicole. Avec cet article, nous nous intéressons aux brasseries stéphanoises. Vos contributions sont les bienvenues: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
En juin 1961, le Centre départemental de transfusion sanguine de Saint-Etienne (que l'on nomme aujourd'hui Maison du don du sang, de l'Etablissement français du sang, à Châteaucreux) reçut le nom de son fondateur, le docteur Philippe Raoul-Duval, décédé un an plus tôt. Au cours d'une cérémonie, plusieurs personnalités lui rendirent un vibrant hommage.
NdFI : Une exposition a été présentée il y a quelques semaines dans la maison de quartier du Soleil à Saint-Etienne retraçant l'histoire de la Société Stéphanoise de Constructions Mécaniques dont l'architecture de l'ancienne chaudronnerie a été réutilisée pour créer la nouvelle Comédie – Centre dramatique national. Cette page est issue des éléments de cette exposition, organisée collectivement par des anciens salariés de l'entreprise, et aimablement communiqués par M. Georges Goubier. M. Cazalbon, du Musée d'art et d'industrie, est à l'origine de la notice sur les frères Clair. Noter que le nom de « La Stéphanoise » existe toujours, au Chambon-Feugerolles pour l'heure, en attendant un déménagement à Saint-Etienne dans la Z.I Molina. L'entreprise de 4 salariés forme une division de RBL-REI (46 salariés) qui est spécialisée dans les équipements de manutentions de produits en vrac (matériel souterrains en particulier); laquelle appartient au groupe IWF.
Le 27 mars 1969, Edgar Faure, ministre de l'Education, annonçait à Michel Durafour, Lucien Neuwirth et Antoine Pinay que Saint-Etienne aurait son université. Elle prit le nom de Jean Monnet, « père de l’Europe », vingt ans plus tard. Alors qu'il avait été initialement prévu de bâtir un grand campus à La Métare, qui ne regroupera finalement que la partie scientifique et l'IUT, les enseignements de Droit et de Lettres, pour débuter, furent installés sur ce que l'on appelle aujourd'hui le campus Tréfilerie, du nom de la rue qui le traverse et qui rappelle le travail des métaux dans les usines qui s'y trouvaient autrefois. C'est le campus le plus central de l'UJM, s’étendant sur une surface de 24 455 mètres carrés et comptant six amphis.
On ne peut dissocier du jeu de l'arc, auquel nous avons consacré un article, cette autre pratique typique de la région stéphanoise, appelée aussi "jeu de la souffle". Nul ne sait comment elle est apparue.
Lire la suiteLes rares notices biographiques dénichées sur internet concernant la poétesse surréaliste Laurence Iché la font naître à Saint-Etienne un jour d'avril 1921. C'est un peu mystérieux et nous espérons qu'un lecteur pourra nous en apprendre plus. Celles-ci en effet ne précisent pas dans quelles circonstances. La page de wikipedia indique simplement qu'elle passa sa petite enfance à Saint-Héand avant de rejoindre ses parents à Paris en 1926. Ses parents étaient le célèbre sculpteur René Iché et le modèle Rosa Achard. La page wikipedia consacrée au sculpteur ne mentionne pas qu'il a vécu à Saint-Etienne et indique que celui-ci tomba amoureux de Rosa en... 1926.
C'est le rugby et non le football qui fut le premier sport collectif bien implanté à Saint-Etienne et c'est durant la période 1914-1933 qu'il perdit du terrain sur toute la ligne – il est moribond en 1939 - au profit du football en raison, d'une part, de la saignée de la Grande Guerre qui lui fit perdre de très nombreux joueurs, et d'autre part parce qu'il apparaissait comme l'expression sportive d'une élite intellectuelle voire économique. Le rugby est en effet longtemps resté marqué à Saint-Etienne par ses origines scolaires et universitaires. Durant le conflit, par ailleurs, les usines d'armement stéphanoises ont vu arriver en masse des « affectés spéciaux » originaires pour la plupart du Nord de la France et pratiquant pendant leurs loisirs, contrairement aux méridionaux, le football plutôt que le rugby. Grâce à Christian Sigel, auteur d'un ouvrage sur le sujet, nous remontons brièvement le temps pour aller à l'époque du « rugby roi » pratiqué sur des terrains de fortune, au Rond Point, sur le chemin de la Digonnière, dans un pré du Boulevard Jules Janin, etc.
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L'association "Parousia tis Ellados" ( "Présence de la Grèce") a proposé vendredi soir un spectacle inhabituel : un théâtre d'ombres traditionnel grec.
Ce théâtre populaire, le Guignol grec en quelque sorte, porte le nom de Karagiozis, le personnage principal qu'il met en scène. Ses origines se trouvent dans l'ex-Empire ottoman. Il était joué dans les cafés et le héros s'appelait alors Karagoz. Grâce notamment à Mimaros, joueur célèbre, le théâtre de Karagiozis a connu son apogée en Grèce dans la première moitié du XXe siècle. La télévision a sonné son déclin malgré des réussites exceptionnelles de pièces réalisées pour le petit écran telle que L'Odyssée de Spatharis. La crise aidant, il connaîtrait un regain d'intérêt aujourd'hui, d'après Françoise Allombert.